Boureima Ouédraogo, président du comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo, a invité mercredi 3 mai, les hommes et femmes de médias et les autorités politiques à « travailler à préserver les espaces de liberté conquis de haute lutte », dans son discours à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
« Il y a un travail qui a été fait, des efforts sont déployés mais la liberté de la presse est une conquête permanente, elle n’est jamais acquise, ce qui veut dire que nous ne devons pas dormir, nous devons continuer à nous battre pour défendre ces espaces que nous avons conquis de hautes luttes, que nos aînés ont conquis de hautes luttes et qu’ils nous ont légués et que nous sommes obligés de préserver », a affirmé M. Ouédraogo.
Selon le Reporter Sans Frontière (RSF), le Burkina est classé 42e sur le plan mondial et premier en Afrique francophone en matière de la liberté de la presse. Pour Boureima Ouédraogo, « il ne faut pas se réjouir trop de ce classement parce que déjà l’année passée on occupait le même rang, donc on n’a pas progressé et qui ne progresse pas recule ».
Il a souhaité que des dispositions soient prises « pour que les entreprises de presse évoluent dans de meilleur contexte, que les journalistes puissent bénéficier de meilleure condition de travail et que tous ceux qui sont dans le secteur des médias, ne soient pas les derniers au niveau national en termes de bien-être ».
Le secrétaire général du ministère en charge de la Communication, Hortense Zida, a rassuré que « le gouvernement œuvre et œuvrera toujours au renforcement du cadre réglementaire du secteur des médias et au renforcement des capacités économiques et organisationnelle des entreprises de presse ».
Cette année, la Journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée au Burkina sous le thème « défis sécuritaires au Burkina Faso, rôle et responsabilité des médias « .
Pour le président du comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo « il y a impérativement une obligation de réflexion collective sur ces questions de sécurité en lien avec les médias afin de créer une bonne collaboration entre les Forces de Défense et de Sécurité et les Hommes de médias ».
Daouda ZONGO
