La Direction régionale de l’Eau et de l’Assainissement (DREA) du Centre-Ouest burkinabè, informe dans une note en date du mercredi 30 juin 2021, que dans le but de faire respecter la législation, la police de l’eau a lancé un ultimatum de deux semaines aux orpailleurs de quitter la forêt de Kouali, localité située dans la commune de Zamo, dans la province de Sanguié.
«La police de l’eau, dans sa mission de faire respecter la législation en matière d’eau, tient à préserver à tout prix le fleuve Mouhoun et la forêt classée de Kouali (Commune de Zamo, province du Sanguié) des effets néfastes de l’orpaillage», a indiqué le ministère de l’eau et de l’assainissement sur sa page Facebook, citant la DREA du Centre-Ouest.
Selon la note, la police de l’eau de cette zone a même procédé à la destruction de matériel servant de pompage de l’eau du fleuve pour le traitement du minerai, tout en ne manquant pas de donner à ces orpailleurs un ultimatum de deux semaines pour quitter les lieux.
Cet ultimatum intervient après plusieurs séances de sensibilisations à l’endroit des orpailleurs installés sur les sites d’exploitation artisanale de l’or le long du fleuve Mouhoun dans la forêt classée de Kouali.
Ayant constaté l’ampleur de la situation sur le terrain, du 28 au 30 juin 2021, la police de l’eau a lancé un appel aux plus hautes autorités pour une mise en œuvre d’actions plus énergiques pour endiguer définitivement le phénomène. «Si rien n’est fait, le fleuve ainsi que la forêt sont en danger parce que les sites de traitement du minerai au cyanure et au mercure sont en train de se multiplier dans la zone et tout ça en violation des textes en la matière», selon les explications lit-on dans la note.
Par Oumpounini MANDOBIGA (stagiaire)