Les syndicats de l’éducation au Burkina Faso ont annoncé ce lundi 23 octobre 2017 un arrêt de travail du 26 au 27 octobre 2017 « pour exiger la satisfaction de (leur) plateforme minimale » de quatre points, notamment « l’adoption d’un statut valorisant le personnel et l’amélioration des conditions de travail ».
Le coordonnateur des syndicats de l’éducation, Windyam Zongo qui était face à la presse, a appelé les travailleurs du secteur et celui de la recherche à observer cet arrêt de travail qui « sera ponctué d’une marche-meeting le 26 octobre et d’une conférence publique le 27 octobre à la Bourse du travail de Ouagadougou ».
Selon M. Zongo « les difficultés auxquelles est confronté (le) système éducatif s’amplifient au fil des ans ». Il cite comme souci « le problème de pilotage du MENA (ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation) ».
Cette manifestation est annoncée pour exiger du gouvernement, en plus de « l’amélioration des conditions du travail, la revalorisation de la fonction enseignante et (la facilitation) de l’accès à l’éducation ».
Ces revendications du personnel de l’éducation, réunies dans une plate-forme, avaient été déposées en 2013 sur la table des autorités d’alors et retransmises en octobre 2016 au nouveau gouvernement. Une réponse a été donnée, par la suite, par le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Jean-Martin Coulibaly, mais cela n’a pas rencontré l’assentiment de la coordination des syndicats.
Par Daouda ZONGO