L’ex-médiateur du Faso, Saran Sérémé a informé, le mardi 15 mars 2022, dans un écrit qu’elle a porté plainte pour «diffamation gratuite», à la suite de certaines publications tendancieuses sur les réseaux sociaux qui avançaient qu’elle travaillerait dans les coulisses pour diriger l’organe législatif de la transition actuelle.
«Je me suis cette fois ci réservée le droit de porter plainte, porter l’affaire auprès des autorités judiciaires compétentes contre cette diffamation gratuite», a écrit Saran Sérémé, qui affirme «ne pas connaître jusqu’à présent, et n’avoir aucun rapport téléphonique ni visuel avec lesdites autorités du MPSR (Président ou Officiers militaires), depuis leur accession au pouvoir».
Dans l’écrit, Sara Sérémé souligne qu’elle «n’a participé à aucune des activités initiées, aucune rencontre (ni celle avec les Partis politiques, ni la Prestation de Serment du Président de la transition, ni à l’adoption de la Charte, ni à l’Investiture du Président…)» des nouvelles autorités qui ont renversé Roch Kaboré, son ancien allié en politique de 2015 à 2021.
«Je reste convaincue que la compétence n’a point besoin de se faire des coudes, ni de négocier pour apporter sa contribution à l’édification de son pays. Le cas échéant, basta», réagit-elle contre ses détracteurs à qui elle leur pose la question: «C’est quoi le projet» de leurs diffamations. «Me faire sortir de ma tanière de confort où je me suis retranchée depuis des mois, ou juste essayer de me salir comme d’habitude», tente-elle de répondre.
«Certains ont abondamment et suffisamment surfé sur mon image et mon nom à satiété. Il est plus que temps de chercher un autre filon, si les autorités du pays continuent à laisser cette déviance communicationnelle saper tous les efforts d’édification du pays», avertit l’ex-présidente du Parti pour le Développement et le Changement (PDC).
Saran Sérémé dit n’avoir «jamais souhaité répondre aux multiples attaques instrumentalisées contre (sa) personne, espérant in fine voir la sagesse prendre le dessus».
«Hélas, mille fois hélas, force est de reconnaître que certains en ont fait une affaire de survie digestive et un instrument d’expression de leur haine gratuite», souligne-t-elle dans son long écrit.
Par Wakat Séra