L’ex-ministre burkinabè des Transports, Vincent Dabilgou et ses co-détenus, accusés de «détournement de deniers publics» entre autres, ont été remis en liberté ce jeudi, au cours d’une audience.
Cette décision a été prise par le tribunal qui auparavant a écouté les parties prenantes au procès. Mais, Vincent Dabilgou qui est par ailleurs le président du parti politique « Nouveau Temps pour la Démocratie » (NTD) et ses co-détenus restent sous conditions judiciaires.
Leurs documents de droit de jouissance de liberté dont par exemple le visa leur seront confisqués. Ils doivent également se présenter chaque lundi au tribunal et ne peuvent pas quitter le territoire national sans autorisation judiciaire.
Le Tribunal de Grande Instance de Ouaga (TGI Ouaga 1), attend toujours que le Conseil Constitutionnel se prononce sur sa compétence ou non à juger cette affaire où les avocats de M. Dabilgou estiment que c’est la Haute Cour de Justice qui, seule, a les compétences de juger leur client.
La cours a renvoyé le procès pour le 25 mai prochain.
En rappel, l’ancien ministre et ses co-accusés sont poursuivis pour des faits de «détournements de deniers publics, de blanchiment de capitaux, de financement occulte de parti politique». Ils ont été déposés à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) le 10 février 2023.
Par Wakat Séra