Le Gouvernement burkinabè a appelé, jeudi 20 janvier 2022, à la bonne compréhension des populations suite aux restrictions d’accès à Facebook, assurant que sa décision ne vise pas à restreindre les libertés, mais se justifie par des impératifs sécuritaires et une volonté de préserver l’intérêt supérieur de la Nation.
«Je voudrais lancer un appel aux populations du Burkina Faso pour que l’on soit dans un état d’esprit de compréhension des décisions qui ont été prises», a déclaré le porte-parole du gouvernement Pr Alkassoum Maïga, dans une vidéo fournie jeudi à l’AIB par le Service d’information du gouvernement (SIG).
«Évidemment ce sont des décisions qui perturbent le quotidien des uns et des autres», concède-t-il, avant d’ajouter que «le Gouvernement voudrait insister sur le fait que ces mesures ne sont pas prises forcément dans l’intention délibérée de restreindre les libertés».
Selon le ministre porte-parole, ces décisions ont été prises dans l’esprit de garantir la sécurité des uns et des autres. Il appelle les populations burkinabè, affectées par ces restrictions liées à la connexion internet, notamment le réseau social Facebook, à la compréhension.
A en croire le ministre Alkassoum Maïga, la décision de l’Exécutif, indépendamment de toute volonté individuelle de remettre en cause des acquis, visait l’intérêt supérieur de la Nation.
Depuis environ deux semaines, des difficultés d’accéder à Facebook ont été constatées au Burkina Faso, le réseau social étant inaccessible avec une connexion internet mobile. Des organisations de la société civile et bien d’autres structures évoluant dans le secteur du numérique ont demandé la levée de ces restrictions et ont dénoncé une privation des libertés, dont celle d’expression et le droit à l’information.
Par Siaka CISSE (Stagiaire)