Une délégation de l’opposition burkinabè conduite par son leader, Zéphirin Diabré, est allée, vendredi 10 février 2017, rencontrer les responsables du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) à leur siège en vue d’encourager les agents victimes d’agression dans l’exercice de leur métier.
L’opposition a voulu « échanger avec la section du SYNTSHA sur des questions relatives à la -gratuité des soins-, aux conditions de travail des agents de santé, et surtout celles liées à la sécurité de ces agents », a indiqué la délégation.
Le leader de l’opposition, Zéphirin Diabré a affirmé à la presse que la « gratuité des soins est une intention très louable » que le gouvernement n’a pas pu mettre en œuvre comme il le fallait, l’appelant à « reconnaître » les manquements liés à l’application de cette décision.
Quant aux agressions, M. Diabré a laissé entendre qu’on ne peut pas « laisser ces femmes et hommes qui veillent sur notre santé être l’objet de menaces, parfois même d’agressions », notant que les lenteurs dans les centres de santé « sont la faute de l’Etat qui n’a pas mis en place tout ce qu’il faut pour que les soins soient rapides et efficaces » et non celle des agents soignants.
Mohamed ZOUNGRANA