Le Conseil supérieur de la communication (CSC), l’organe burkinabè de régulation des médias a lancé mardi 31 janvier 2017 son plan stratégique 2017-2021 visant « inscrire son action dans une dynamique de développement institutionnel et d’optimisation de sa performance ».
Selon la présidente du (CSC) Nathalie Somé, ce plan « trouve son ancrage dans l’axe 1 du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020, à savoir +la réforme des institutions et la modernisation de l’administration pour promouvoir la bonne gouvernance+ ».
Le CSC dans son élan ambitionne d’être, à l’horizon 2021, « une institution moderne de proximité, forte, crédible, reconnue et respectée sur l’échiquier national et international pour sa performance dans le domaine de la régulation de la communication au public ».
Le parc médiatique burkinabè compte « 164 radios, 32 télévisions, 80 titres de journaux imprimés, 16 médias en ligne, 500 agences de communication exerçant au plan national, dont 73 sont membres de Publicitaires Associés », a dénombré Mme Somé.
« Malheureusement, les ressources dont il (le CSC) dispose aujourd’hui ne permet pas la sérénité », a-t-elle regretté citant à titre d’exemple « le manque d’équipements appropriés (qui) explique la faiblesse du taux de médias effectivement observés », soit « 66 médias audiovisuels sur 196 ».
Mohamed ZOUNGRANA