Les responsables de l’Union des Jeunes Panafricains (UJP) ont traduit leur «reconnaissance» au Collectif d’organisations de la société civile dont des syndicats qui ont décidé de suspendre leur meeting initialement prévu le 31 octobre 2023 en vue d’interpeller le gouvernement de la transition sur sa gestion. Face à la presse ce samedi 28 octobre 2023 à Ouagadougou, les dirigeants de l’UJP ont également souhaité une «prolongation» de la transition.
Les membres du bureau de l’Union des Jeunes Panafricains (UJP) ont animé ce samedi dans la grande salle du Comptoir burkinabè des Chargeurs (CBC) dans la capitale burkinabè, une conférence aux allures de meeting pour se prononcer sur la marche de la nation, notamment la prolongation de la transition, la suspension du meeting des organisations de la société civile, l’adoption d’une nouvelle constitution et l’actionnariat populaire, entre autres.
«L’Union des jeunes panafricains (UJP) traduit sa reconnaissance au syndicat de leurs visions et le sens du vivre-ensemble pour le fait qu’ils ont annulé leur meeting qui était prévu le 31 octobre 2023», a affirmé Souleymane Zongo, deuxième vice-président de l’association qui dit «comprendre» les soutiens du pouvoir qui «ne digèrent pas la sortie du syndicat» mais les appelle à savoir «raison garder car le Burkina Faso a amorcé une voie libérateur et le peuple en est conscient».
Il a dans la même veine sollicité le mouvement syndical pour qu’il «mobilise» ses membres à participer «à l’effort de paix».
Les conférenciers du jour ont également souhaité une prolongation de la transition actuelle dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré. «L’UJP et ses partenaires demandent aux forces vives de la nation de revoir la constitution du Burkina Faso» afin de concrétiser des chantiers qui ont été déjà amorcés dans ce sens.
Sur l’actionnariat populaire lancé par les autorités burkinabè de la transition, les conférenciers ont estimé que « c’est une initiative de développement pour l’Afrique en particulier le Burkina Faso, vu son importance ». Pour l’UJP qui a lancé « un appel à tous les Burkinabè de passer s’inscrire », cette politique vise à lutter contre la migration au cours de laquelle « des milliers de jeunes africains désespérés qui s’échouent sur les plages du nord chaque année, suscitent l’indignation dans le monde entier ».
Pour finir, ils ont lancé à leurs frères panafricains du Mali, du Niger, et de la Guinée de soutenir leurs autorités pour la réussite des différentes transitions car les populations ont déjà payé chèrement pour ces phases qui se sont imposées à elles.
Par Bernard BOUGOUM
