L’Union pour la Renaissance/Mouvement patriotique sankariste (UNIR-MPS), parti de l’ex-ministre du Développement urbain, de l’Habitat et de la Ville, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, dans une déclaration le jeudi 27 janvier 2022, invite la communauté internationale et en particulier la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) « à épargner le Burkina Faso déjà durement éprouvé de toutes sanctions économiques ou politiques », après le coup d’Etat intervenu lundi dernier qui a mis fin au règne de Roch Kaboré.
Déclaration
Suite aux événements qui se sont déroulés au Burkina Faso ces derniers jours, nous apprenons par voie de presse que la Commission de la CEDEAO se réunirait ce vendredi 28 janvier en virtuel pour examiner la situation.
En attendant de donner notre position officielle par rapport à ces événements à l’issue de la rencontre du Directoire National (DN) de l’UNIR-MPS prévue pour ce vendredi 28 janvier 2022, nous voudrions d’ores et déjà, tirant les leçons de ce qui s’est passé notamment au Tchad, au Mali et en Guinée, inviter avec insistance la communauté internationale et en particulier la CEDEAO à épargner le Burkina Faso déjà durement éprouvé de toutes sanctions économiques ou politiques.
En effet, toute sanction contre le Burkina Faso ne fera qu’exacerber le climat sociopolitique, économique et militaire déjà extrêmement difficile et pénible pour le peuple burkinabè en proie aux attaques terroristes.
En revanche, l’UNIR-MPS demande à la communauté internationale dont la CEDEAO à accompagner le dialogue et la concertation entre tous les acteurs burkinabè en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel répondant aux aspirations profondes du peuple burkinabè.
Fait à Ouagadougou, le 27 janvier 2022
Le Président de l’UNIR-MPS
Me Bénéwendé S. Sankara