Le président de la Transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a procédé ce mardi 15 novembre 2022, à une réorganisation de l’armée et à des nominations.
Le capitaine Ibrahim Traoré a opéré des changements au sein de la « Grande muette » qui peine pour le moment à vaincre le terrorisme. Ce chamboulement vise à rendre plus efficace les différentes unités de l’armée pour des victoires éclatantes sur l’ennemi qui a assez endeuillé les populations burkinabè et causé environ deux millions de déplacés internes.
Pour redonner un souffle nouveau à l’armée, le capitaine Ibrahim Traoré, chef suprême des Armées nationales, a signé un décret portant création de six régions militaires pour l’armée de terre, deux régions aériennes pour l’armée de l’air, six régions de gendarmerie pour la gendarmerie nationale et enfin six groupements de forces.
Concernant l’Armée de l’Air, le chef de l’Etat a nommé un nouveau Chef d’état-major de l’armée de l’air en la personne du lieutenant-colonel Christian Ouattara.
Pour plus d’efficacité dans les interventions militaires, le président de la Transition a innové en créant six Bataillons d’Intervention Rapide (BIR) qui seront basé dans la capitale pour intervenir dans tout le pays à tout moment qu’il y a un besoin en urgence.
Le Commandement des Opérations du Théâtre National (COTN) créé par le président déchu, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a subit une modification et s’est même renforcée en tant que structure. Le COTN est désormais placé sous l’autorité administrative du Chef d’Etat-Major Général des Armées (CEMGA), le colonel-major David Kabré. Son commandement opérationnel a été confié au CEMGA adjoint.
Il sera commandé par un officier général ou un officier supérieur nommé par un décret présidentiel.
Le capitaine Ibrahim Traoré a nommé de nouvelles personnes à la tête des six régions militaires pour l’armée de terre, de même que les six régions de gendarmerie et aussi au niveau des six groupements de forces.
Par Bernard BOUGOUM
