«20 ans du RIJ : Défis et perspectives». C’est sous ce thème que le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ) se penchera lors de la commémoration de ses deux décennies d’existence dont le lancement des activités aura lieu le vendredi 28 janvier 2022, à 10 heures, au Centre national de Presse Norbert Zongo (CNP/NZ). En prélude de ce jour, une conférence de presse s’est tenue, le vendredi 21 janvier 2022, au sein de son siège national sise au quartier Zone 1 à Ouagadougou.
Après les formalités habituelles des mots de bienvenue accompagnées de souhaits pour la nouvelle année de 2022, le Secrétaire général du Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ), Adama Salambéré, a fait savoir que «c’est toujours un grand moment de joie de fêter la longévité d’une association qui œuvre pour la promotion de l’excellence dans la pratique du métier de journaliste».
Le lancement des activités commémoratives de la double décennie du Réseau d’initiatives de journalistes débutera donc le vendredi 28 janvier 2022 à 10 heures avec une conférence inaugurale sous le thème «RIJ, leçon d’un parcours». La commémoration s’étalera sur une période d’un mois.
C’est en 2001 que le RIJ a vu le jour et il se veut indépendant et apolitique tout en se définissant comme un cadre de formation et d’échanges entre journalistes au Burkina Faso. Le Réseau d’initiatives de journalistes a pour objectif la promotion d’un journalisme professionnel et pluriel d’où la nécessité de la formation de ses membres.
Au nombre de 300 et répartis sur l’ensemble des régions du Burkina Faso, le RIJ a mi en place un prix appelé «Prix PaxSahel pour le Journalisme sensible aux conflits (JsC)», en 2007, dans l’objectif de promouvoir la paix au sahel. Il en est à sa cinquième édition cette année.
Au-delà des formations classiques des journalistes en communication et en information, le RIJ fait également la promotion du Mobile Journalism (MoJo) – Journalisme Mobile- reconnu comme étant du journalisme innovant avec des outils modernes. Aussi, des formations en techniques de détection de fausses informations, «fake news» couramment appelées, sont en promotion au sein de l’association des journalistes burkinabè qui compte en son sein des confrères maliens et nigériens.
À l’issue de la déclaration, quelques questions sur la vie du RIJ ont été posées à M. Salambéré, Secrétaire général de l’organisation. Il est ressorti que le réseau des journalistes, bien qu’âgé de moins d’une génération, tire ses racines du premier soulèvement populaire datant de 1966. Par conséquent, malgré les maigres ressources de l’association et la succession de différents régimes politiques depuis la Haute-Volta au Burkina Faso, les journalistes n’ont guère perdu de vue leurs premières raisons d’être. La preuve est que certains d’eux en sont arrivés à y laisser leur peau, a-t-il déploré.
La préparation des 20 ans du Réseau d’Initiatives de Journalistes (RIJ) est placée sous le patronage du Ministre de la communication, des relations avec le Parlement, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Ousséni Tamboura et le parrainage du directeur général du Fonds burkinabè de Développement Économique et Social (FBDES), Bruno Compaoré.
Par Lassané Sawadogo (Stagiaire)