Cette plateforme comporte douze points, tous rentrants dans les conditions de vie, du travail et sécurité des agents du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT).
Le SYNATRACT demande l’augmentation du nombre de postes à pourvoir pour les concours professionnels et la prise en compte des agents du MCAT. Mohamed Lamine Ouédraogo et ses pairs veulent la nomination d’attachés culturels et touristiques dans les représentations diplomatiques et les institutions du Burkina Faso. « Nous estimons que ce sont des postes qui nous reviennent de droit car ils sont occupés par d’autres corps », a-t-il précisé. Les agents demandent à être dotés en matériels roulants et en carburant « en quantité suffisante » dans les différentes structures du ministère. Ils veulent aussi leur « implication raisonnable » dans les manifestions culturelles et touristiques organisées par le MCAT ainsi que l’élaboration d’un plan de carrière et sa mise en exécution dans un délai raisonnable.
Le syndicat revendique également « l’octroi d’une indemnité vestimentaire à tous les agents du MCAT, compte tenu de la mission régalienne du ministère qui est la promotion de la culture, des arts et du tourisme à l’intérieur et à l’extérieur du Burkina Faso ».
Un sit-in à la veille du FESPACO : quel est ce message ?
« Si on fait le sit-in, l’opinion publique sera informée de la misère et la galère que nous vivons. On le fait à la veille du FESPACO pour que mêmes les étrangers sachent qu’on travaille difficilement », a justifié Mohamed Lamine Ouédraogo. Pour lui, cela fait deux ans déjà qu’ils sont dans le silence et ils ont entrepris toutes les procédures pour la satisfaction de leur plateforme.
A en croire le SG du SYNATRACT, les agents vont se concerter après ce sit-in pour décider de la conduite à tenir afin de pousser à bout les autorités du MCAT.
Mariam KANDO