Ouagadougou accueille, du jeudi 1 er au samedi 3 décembre 2022, la 5e édition des Rencontres musicales africaines (Rema) sous le thème: «Musique africaine, un nouvel écosystème: acteurs, métiers, outils». Trois jours durant, la capitale du Burkina Faso sera un incubateur, à travers des panels, des workshops et des concerts, pour des réflexions sur l’économie de la musique africaine, selon le promoteur de l’évènement, Alif Naaba à l’état civil, Noura Mohamed Kaboré.
Les Rencontres musicales africaines (Rema) se tiennent du jeudi 1 er au samedi 3 décembre 2022 à 0uagadougou. Une création artistique qui, pour sa 5e édition, a ouvert ses portes, le jeudi 1 er décembre 2022, dans la capitale burkinabè.
«Les Rema se sont données comme objectifs, depuis sa création en 2018, d’être un lieu de réflexions, d’échanges, de formations autour de l’économie de la musique ici à Ouagadougou même. Nous avons rêvé faire de Ouagadougou un incubateur pour toute la chaîne de la musique africaine d’où le thème de cette année: «Musique africaine, un nouvel écosystème: acteurs, métiers, outils», a introduit, à l’ouverture, le promoteur de l’activité culturelle, Alif Naaba.
En effet, l’évènement initié par La Cour du Naaba se consacre, pendant trois jours, à des méditations sur l’économie de la musique au plan national, sous régional et surtout continental, a confié l’artiste-musicien burkinabè Noura Mohamed Kaboré plus connu des mélomanes sous le pseudonyme de Alif Naaba.
«Nous sommes fiers d’aider les Rema à créer un espace pour les artistes afin de construire des réseaux professionnels et des espaces d’échanges autour de la musique, de l’industrie musicale et du développement culturel. Le thème de cette année-là est d’une grande importance et arrive à point nommé», a attesté la représentante de la Chargée d’Affaire de l’ambassadrice des États-Unis au Burkina Faso, Corina Sanders et par ailleurs partenaire des rencontres musicales de l’Afrique nées en terre burkinabè.
Outre les aspects techniques et essentiels des Rema, l’œuvre du prince aux pieds nus reste, en particulier, un moteur important pour la coexistence pacifique au pays Hommes intègres, a aussi souligné la représentation de la diplomatie états-unienne au Burkina Faso.
«De nombreux festivals burkinabè contribuent non seulement à la sauvegarde de la culture mais participent à la cohésion sociale ainsi qu’au développement économique du pays. Alors, les USA sont fiers de rester en partenariat avec le Faso afin d’assurer un avenir fort et stable dans tous les aspects culturels de la région car, comme dit l’adage mossè, c’est dans ensemble qu’on porte le toit à la case», a conclu mme Sanders.
Quant aux autorités burkinabè, à travers le porte-parole du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, elles se réjouissent de l’ouverture, pour la 5e fois des Rencontres musicales africaines.
«La tenue de cette édition des Rema rejoint en grande partie les préoccupations du Gouvernement de la transition, à travers le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, qui a inscrit parmi ses priorités le développement des industries culturelles et créatives», a témoigné le représenté du ministre Ouédraogo.
En ce qui est de l’édition, 10 000 personnes sont attendues, dans ces trois jours, à Ouagadougou et plus de 30 000 autres, selon le lauréat du Kundé d’or 2014, seront touchées à travers le monde grâce à cette initiative qui se veut, dans deux ans à venir, être la vitrine de la musique africaine à l’instar du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), celle donc du cinéma» a-t-il poursuivi.
Pour ce qui est de l’édition des Rencontres musicales africaines de l’année 2022, deux lauréats recevront des prix spéciaux. Il s’agit de Gaou production du musicien ivoirien, leader du groupe Magic System et par ailleurs parrain de l’édition, Salif Traoré dit A’Salfo pour son festival de musique d’Anoumabo. Également, sera récompensé le célèbre artiste-chanteur burkinabè Issoufou Compaoré qui fête ses cinquante années de carrière musicale.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)