L’Union police nationale (UNAPOL), dans un communiqué en date du 2 août 2022, dit constater «des pressions tous azimuts» exercées par des politiques, des administratifs, des notabilités, des particuliers et même des policiers, sur les responsables du processus de mutation du personnel dans le but «d’obtenir des faveurs pour leurs protégés».
La structure syndicale dit «mettre en garde les auteurs, commanditaires et bénéficiaires de ces manœuvres», notant que de «telles attitudes qui promeuvent l’injustice et mettent en mal l’équité au sein du corps sont également la source de la corruption et de l’indiscipline».
«Nous invitons la hiérarchie à prendre ses responsabilités et à ne céder à aucune forme de pression», poursuit la note qui invite la commission d’affectations à «travailler dans la sérénité en se basant sur des critères objectifs en vue de résultats acceptables».
«En tout état de cause, le syndicat n’exclut aucune option afin d’instaurer la transparence et l’équité dans la mobilité du personnel», promet l’UNAPOL.
Par Siaka CISSE (Stagiaire)