Le président par intérim du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) Simon Compaoré, par ailleurs ministre burkinabè de la Sécurité intérieure, a soutenu ce jeudi 5 octobre 2017, qu’ils ont « la capacité de faire bouger les lignes au Burkina, face à la presse à Ouagadougou en marge de la rentrée politique du parti.
« Nous allons montrer dans les jours, les mois à venir, que non seulement, nous avons la capacité de faire bouger les lignes, notamment dans les secteurs sociaux mais aussi répondre à tous les coups qui ont pour seul objectif d’empêcher la roue de l’histoire de continuer à tourner dans le sens que nous souhaitons tous, à savoir le développement économique et social de notre pays pour plus de bonheur », a confié M. Compaoré.
Selon Simon Compaoré, le parti au pouvoir « partage la légitimité des attentes » des populations, « mais qu’il sied d’indiquer que la rareté des ressources est une donnée objective qui, face à la multitude des priorités, ne milite pas toujours pour une visibilité des actions sur le terrain ».
Il a, par ailleurs, invité les militants du Mouvement du Peuple pour le Progrès, à « transcender (les) divergences, conjuguer (les) énergies et se montrer à la hauteur des missions à (eux) confiées par le peuple », appelant à une « union sacrée autour » de Roch Kaboré et de son gouvernement « par des actions qui concourent à la réalisation du PNDES (Plan national du développement économique et social) et du programme présidentiel ».
Pour lui, son « parti n’est pas affaibli », après le décès de leur président Salifou Diallo. « Nous continuons notre petit bonhomme de chemin et nous réalisons nos tâches conformément aux engagements que nous avons pris avec notre président défunt », a-t-il poursuivi.
« Ceux qui pensent que le moment est arrivé d’avoir une place pour s’incruster dans le lieu, ils se trompent. Le MPP reste ce parti qui s’est créé et fondé sur du roc. Il résiste et résistera aux intempéries », a affirmé le premier responsable du MPP.
Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) est arrivé au pouvoir à l’issue de l’élection présidentielle du 29 novembre 2015 tenue après une année de Transition politique.
Par Daouda ZONGO
