Kadré Désiré Ouédraogo, ex-Premier ministre burkinabè, qui a annoncé sa candidature pour la présidentielle de 2020, soutient dans une déclaration qu’il ne faut pas « ajouter aux méfaits du terrorisme (…) ceux de la haine entre les communautés », invitant les populations concernées par ces drames, « à l’esprit de tolérance et à la coexistence pacifique, qui sont les valeurs cardinales des cultures traditionnelles » du Burkina.
« Nous ne devons pas ajouter aux méfaits du terrorisme venu d’ailleurs, ceux de la méfiance et de la haine entre les communautés de notre Nation », lit-on dans le document de Kadré Désiré Ouédraogo, qui dit condamner « avec la plus grande fermeté les violences extrêmes qui, avec une répétition inquiétante, opposent des membres de notre communauté nationale, sans que nous soyons en mesure d’en connaître les circonstances précises ».
M. Ouédraogo a présenté ses condoléances aux familles qui ont été endeuillées par ces événements malheureux, notamment ceux survenus à Arbinda et à Zoaga, toute en exhortant les autorités « à redoubler d’effort pour enrayer ce fléau des violences intercommunautaires et des tueries de masse, dont la répétition est préoccupante, dans un contexte sécuritaire déjà alarmant ».
« J’exprime ma gratitude et mes plus vifs encouragements aux Forces de Défense et de Sécurité qui se sacrifient pour assurer la protection de nos populations et l’intégrité du territoire de notre pays, en souhaitant que leur action salutaire s’inscrive toujours dans le respect des droits humains », conclut le candidat à la présidentielle de 2020.
Par Wakat Séra