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Burkina: Orange Digital Center forme gratuitement 200 jeunes au métier de développeur full stack

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Photo de famille

Orange BURKINA, consciente de l’importance du digital, a créé Orange Digital Center (ODC), comme dans plusieurs pays où le Groupe est implanté, dans le but de dispenser gratuitement des formations au profit des étudiants, des jeunes diplômés ou non, des jeunes entrepreneurs, des jeunes sans emploi, des jeunes en reconversion professionnelle, des entrepreneurs et des clubs de jeunes étudiants, dans le domaine du numérique. C’est ainsi que 200 jeunes étudiants de 18 à 30 ans ont bénéficié, six mois durant, d’une formation au métier de développeur full stack. Le jeudi 9 juin 2022, 100 d’entre eux ont reçu leurs parchemins de fin de formation à Ouagadougou. Les 100 autres formés à Bobo-Dioulasso ont reçu les leurs le mardi 7 juin 2022.

«Le digital peut apporter beaucoup. Chez Orange, on l’a très vite compris. C’est pourquoi on a créé Orange Digital Center (ODC) qui est aujourd’hui dans la majeure partie de nos pays», a fait savoir le directeur Marketing et Communication, Assimi Diéro.

le directeur Marketing et Communication, Assimi Diéro

Orange qui est l’un des leaders, dans le domaine du numérique, de la data, «a pris un pari, qui est celui d’aider les pays à amorcer leur développement numérique», pour ainsi montrer qu’elle «n’est pas dans ce pays-là que pour faire du business», selon la responsable de Orange Digital Center, Minata Traoré/Séré.

Ainsi, ODC qui a ouvert ses portes il y a quelques mois de cela et réunissant en un seul site un ensemble de programmes gratuits, allant de la formation en passant par l’accompagnement jusqu’à l’accélération des actes d’investissement, a pour son baptême du feu, formé 200 jeunes étudiants de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du Burkina Faso au métier de développeurs full stack ou développeurs généralistes en Laravel et Synfony. Ils ont été sélectionnés après un appel à candidature via les canaux digitaux de Orange.

La responsable de Orange Digital Center, Minata Traoré/Séré

«Le rôle du développeur full stack qui est un développeur généraliste, est incontournable aujourd’hui dans le milieu du digital. Ils sont chargés de créer des applications, des sites web et surtout les entretenir», a soutenu Mme Traoré pour qui cette formation est «une réponse au besoin du marché aujourd’hui, car il n’y a pas suffisamment de développeurs full stack».

La formation de ces 200 jeunes a mobilisé 25 formateurs et a porté sur les contenus didactiques techniques pour un développeur, mais aussi sur des contenus «soft kills» qui leur permettront de se faire une place sur le marché de l’emploi.

un des formateurs, Sylvain Gourane, écrivain et consultant logiciel

Selon l’un des formateurs, Sylvain Gourane, écrivain et consultant logiciel, cette formation a été faite en «deux phases». «Il y a eu une première phase de trois mois où les étudiants ont reçu des modules tels que l’algorithmique, la programmation orientée, des modules comme le HTML (Hyper Text Markup), CSS (Cascading Style Sheets), en PHP (Hypertext Preprocessor). Ce sont des modules qui leur permettent de facilement développer. Pour la seconde phase, les étudiants ont fait des modules encore plus avancés, comme le python et le PHP avancé, la rédaction des projets, de CV (Curriculum Vitae), la préparation aux entretiens d’embauche, la technique de prise de parole», a cité M. Gourane.

Remise de diplôme

Pour lui, avec cette formation, «ces étudiants sont capables, aujourd’hui, de développer des plateformes dynamiques, intuitives, opérationnelles, faire des sites web dynamiques, professionnels et fonctionnels de A à Z». 

En tant que formateur, il a invité ces jeunes à approfondir encore ce qu’ils ont appris au cours des six mois et de continuer d’exercer. «Notre domaine est un domaine où on ne finit jamais d’apprendre. Il faut toujours exercer, exercer et exercer. Comme ODC est là aussi pour les accompagner, il faut qu’ils soient à la disponibilité de ODC pour qu’ils soient accompagnés en temps voulu», a-t-il laissé entendre. 

Des étudiants à la cérémonie de remise de parchemins

Selon le directeur Marketing et Communication, Assimi Diéro, ces bénéficiaires formés et mis sur le marché de l’emploi par Orange Digital Center pourront «aider les entreprises à augmenter leur rentabilité et leur approche digitale», affirmant que c’est une fierté pour Orange et pour le Burkina.

Il a, à l’occasion, félicité l’équipe de Orange Digital Center, soutenant que «c’est un formidable boulot qui a été fait». «Orange Digital Center est à la disposition du Burkina, de la jeunesse burkinabè. Nous allons continuer à former dans le domaine», a-t-il poursuivi.

Responsable de Orange Digital Center, Minata Traoré Séré

«Nos objectifs, c’est de promouvoir la formation numérique, soutenir l’employabilité des jeunes, les préparer aux métiers de demain et accompagner les entrepreneurs dans le domaine technologique et investir en cela», a enchainé la responsable de Orange Digital Center, Minata Traoré/ Séré.

Orange Digital Center pour mener à bien sa mission dispose de trois composantes. Il s’agit d’une Ecole du code qui est chargée de la formation des jeunes; d’un Fablab solidaire qui est un atelier de prototypage pour accompagner les jeunes porteurs d’idées, qui peuvent venir faire les premiers échantillons, tester, se former aux outils du numérique, les outils de prototypage numérique. Le troisième est Orange Fab qui est un accélérateur de start-up. Ce dernier a pour but de construire des partenariats commerciaux aux niveaux national et international avec, entre autres, le Groupe Orange et le réseau mondial des Orange fab.

Des étudiants bénéficiaires

Déjà, selon Mme Traoré quatre start-up ont été sélectionnées et sont accompagnées par Orange. «Ils sont en accélération au niveau de Orange Fab», a-t-elle déclaré.

Vu l’importance de ce projet de formation gratuite, Orange compte le décentraliser afin de mieux offrir une égalité de chance à tout le monde. Et pour cela des partenariats sont en train d’être tissés avec les universités de Bobo-Dioulasso, de Ouagadougou, de Koudougou, de Dédougou et des grandes écoles pour la formation et l’accompagnement des jeunes. Selon la responsable de ODC, il sera créé, dans ces universités et grandes écoles, des Orange digital clubs.

Des participants à la cérémonie

«120 autres étudiants» sont en cours de formation en marketing digital et community manager pour une durée de trois mois. Ils seront mis sur le marché de l’emploi d’ici fin juin, a affirmé Mme Traoré.

«Nous avons pour objectif pour 2022, de former 1 000 jeunes et d’en placer 500 dans des emplois définitifs ou temporaires», a-t-elle signifié.

Présentation de projet

Au cours de la remise des parchemins de fin de formation, cinq groupes de bénéficiaires ont présenté leurs projets qu’ils ont mis au point à la suite des connaissances acquises durant les six mois.

Muhammed Ranadane Komi étudiant bénéficiaire de la formation

Muhammed Ranadane Komi fait partie des bénéficiaires qui ont présenté leurs projets durant la cérémonie. Son groupe a créé une plateforme dénommée All Service multi service. «C’est un projet qui permet de mettre des entreprises en interaction avec les clients pour faciliter les moyens de communication» en vue de vendre ou payer des services, a expliqué M. Komi pour qui «la formation s’est très bien passée».

«On a bossé beaucoup. On a bossé sur les différents langages de programmation qu’un développeur doit connaitre forcément», a-t-il poursuivi. «Présentement on est prêts pour exprimer nos connaissances sur le marché du digital. Ce qu’on a acquis va nous permettre d’avoir de l’emploi ou même monter nos propres entreprises», a-t-il conclu. 

Formation orange

Dans sa responsabilité sociétale, Orange BURKINA a décidé d’utiliser le numérique pour offrir une égalité de chance à tout le monde. C’est fort de cela qu’elle a d’abord créé la fondation Orange qui a introduit le numérique à l’école primaire en vue d’initier les tout petits au numérique.

Par Daouda ZONGO