Plus de 75 000 candidats sont, depuis mardi 20 juin, à l’assaut du premier diplôme universitaire, le Baccalauréat (BAC) en cette session 2017 au Burkina, notamment dans sa région du Centre où au moins 27 000 élèves sont répartis dans 131 jurys.
De tous les examens au Burkina, le BAC reste l’un des plus redouté des élèves. Néanmoins, en fin de la première journée de la composition des épreuves écrites, la plus part des candidats que nous avons accostés au centre de Bogodogo à Ouagadougou, affirme avoir abordé l’examen avec « sérénité ».
« La journée n’est pas mal, je suis bien parti, j’ai trouvé les sujets en concordance avec le programme qu’on nous a enseigné au cours de l’année », a déclaré le candidat Nongtaaba Nacoulima, âgé de 18 ans, qu’une équipe de Wakat Séra a rencontré dans le centre de Bogodogo où planche les séries scientifiques « C » et « D » sous les jury 66 et 67.
Si Nongtaaba Nacoulima a trouvé son compte à la première journée de composition des épreuves écrites, cela n’est pas le cas pour d’autres, notamment, Yannick Kagambega, la vingtaine révolue pour qui « en classe l’épreuve de physique chimie est souvent fait de trois exercices » or à l’examen, ils ont eu droit à « cinq exercices ». Ce qui est « surprenant » pour le candidat Kagambega.
A la question de savoir s’ils sont convaincus de réussir leur examen à l’issu des trois jours de composition, la plupart plus réaliste que optimiste ont souhaité attendre les autres matières pour se faire une idée. « Nous avons bien démarré l’examen, mais c’est l’arrivé qui compte », selon Nacoulima Nongtaaba.
Pour cet examen, le chef de centre Boumboundi, Jean Paul a déploré quelques cas d’absence de candidats et quelques cas de candidats non en règle vis-à-vis des pièces, en cette première journée, indiquant que ceux qui n’ont pas leurs pièces en règle ont été autorisés à composer sous réserve qu’ils se mettent à jour dès le deuxième jour de l’examen.
Joseph AKOUTOU (Stagiaire)