Le président du Conseil supérieur de la Communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, avant de passer le témoin, dresse un bilan satisfaisant, de sa gestion, malgré les crises qui ont ébranlé l’institution. Dans son ouvrage de 143 pages, intitulé “Bilan de mandat”, on découvre une photographie des actions menées entre décembre 2022 et juillet 2023. Le document rappelle, entre autres, le contexte de sa prise de fonction à la tête du CSC, sa vision et fait découvrir les appréciations de ses collaborateurs et d’acteurs de la société civile et autres.
Abdoulazize Bamogo a pris fonction sur fond de crise sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso. Le Conseil supérieur de la Communication, a traversé une période difficile entraînant un fonctionnements au ralenti de l’institution. D’abord élu vice-président en 2018, Abdoulazize Bamogo sera élu président du CSC suite au rappel de son prédécesseur, Maître Mathias Tankoano à d’autres fonctions. Son élection sera contestée par l’autre candidate à la présidence, Danielle Bougairé Zangréyanogo et l’institution sera confronté à un blocage durant plusieurs mois. C’est suite à un décret pris le 6 décembre 2022 que Abdoulazize Bamogo sera porté officiellement à la tête de l’organe de régulation et installé dans ses fonctions, le 22 décembre 2022.
C’est ainsi qu’il va bâtir sa vision autour d’un esprit de « fraternité, d’optimisme, d’organisation solide, de responsabilité dans l’utilisation des technologies » pour une institution forte. Grâce à son dynamisme, le président du « gendarme des médias » va mener plusieurs actions. A cet effet, il mobilise ses collaborateurs autour de sa vision qu’il va vulgariser auprès des médias et des autres partenaires du Conseil supérieur de la Communication.
Convaincu que dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso, l’utilisation responsable des médias et des réseaux sociaux revêt une importance capitale, le président du CSC va, avec les organisations professionnelles de médias adopter « dix conseils pour des comportements responsables » dans ces espaces publics. Cela est suivi par l’adoption « de points de vigilance des médias et des journalistes » ainsi que la « signature de la charte de bonne conduite des médias confessionnels ».
En plus de la régulation quotidienne des médias, le Conseil supérieur de la Communication, sous Abdoulazize Bamogo, a renforcé sa coopération avec ses partenaires nationaux et internationaux. La coopération avec le Japon, par exemple, a permis à l’institution de bâtir son siège régional à Ouahigouya, dans la région du Nord, inauguré le 20 juillet 2023.
Ces multiples actions du président lui valent des appréciations positives de ses partenaires et proches collaborateurs. Pour le gestionnaire du Centre national de presse Norbert Zongo, Abdoulaye Diallo, « Abdoulazize Bamogo est un jeune sage et ouvert » qui « n’hésitait » pas à mettre en action son potentiel pour une régulation plus « professionnelle des médias ». Bénédicte Sawadogo, présidente de l’Association des professionnelles africaines de la communication « constate avec satisfaction » le « visage plus dynamique et plus inclusif du Conseil supérieur de la Communication ». Elle se réjouit, par ailleurs, « que l’institution fait de plus en plus la promotion des femmes oeuvrant dans les médias » et espère que l’organe de régulation « puisse poursuivre dans cet élan, pour une presse nationale plus inclusive et qualitative ».
Le président du Conseil supérieur de la communication, Abdoulazize Bamogo a adressé ses sincères remerciements à ses collaborateurs « pour leur esprit de famille » et rappelle que ce départ est juste « un simple au revoir, pas un adieu ». Il exhorte, par ailleurs, la nouvelle équipe à garder le cap sur « le FORT ENSEMBLE » pour un Conseil supérieur de la communication plus responsable et professionnel.
Issa Sidwayan TIENDREBEOGO (Stagiaire)