La 7e édition des Journées Economiques du Burkina Faso (JEB) a été lancée le 7 octobre 2021 à Ouagadougou par le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré. Ce rendez-vous du monde des affaires s’inscrit dans la dynamique de consolider les relations économiques et commerciales entre le Burkina et le reste du monde. Les pays hôtes de cette édition sont la Belgique, le Luxembourg, le Brésil, l’Italie, la Russie et la Turquie.
Le Burkina Faso veut donner une nouvelle santé à son économie, durement éprouvée par la crise sanitaire et sécuritaire, en l’ouvrant au reste du monde. C’est dans cet esprit que se tient les 7 et 8 octobre 2021, en mode virtuel et en présentielle, la 7e édition des Journées Economiques du Burkina Faso (JEB).
Cette édition est organisée sous le thème: «Stratégie de relance de l’économie burkinabè: quelles opportunités pour les investisseurs?». Ces JEB sont une occasion d’échanges avec des partenaires étrangers sur les priorités et opportunités d’affaires qui peuvent exister entre ces différents pays et le Burkina, et qui peuvent également leur être avantageuses. En pratique, ces journées se matérialisent par des rencontres B to B entre les hommes d’affaires et entre le gouvernement et les investisseurs nationaux comme internationaux.
Le Premier ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, patron de la cérémonie d’ouverture, a affirmé dans son message, rapporté par la ministre déléguée du ministère en charge de l’Artisanat, Louise Anne Go, que cet évènement est une invite à participer à la réflexion sur la relance de l’économie mondiale et en particulier les stratégies adaptées à (nos) économies.
Il a souhaité que ces Journées économiques servent de cadre pour explorer les possibilités et conditions de partenariats entre le gouvernement burkinabè et les investisseurs tant nationaux qu’internationaux «en vue d’une mise en œuvre réussie de nos programmes de relance économique».
Les pays hôtes des JEB 2021 sont la Belgique, le Luxembourg, le Brésil, l’Italie, la Russie et la Turquie, qui sont repartis dans des salles où les investisseurs intéressés vont prendre part aux débats.
Selon la ministre déléguée, Louise Anne Go, les attentes autour de cette 7e édition, «c’est de pouvoir mobiliser le maximum d’investisseurs possible afin qu’ils puissent mener des actions de développement dans le pays au profit des populations». En d’autres termes, c’est améliorer significativement l’environnement des affaires et lever certaines contraintes à l’exercice de l’activité économique au Burkina Faso.
L’initiative a également été saluée par le président de la Chambre de Commerce et d’industrie du Burkina, représenté par son 1er vice-président Mamady Sanon. Il a noté que ces JEB permettent de créer de meilleures conditions d’établissement de liens d’affaires mutuellement avantageux entre les opérateurs économiques burkinabè et ceux des pays partenaires.
«Cette manifestation permettra d’exploiter nos potentialités économiques mutuelles pour rehausser le volume et la valeur des échanges commerciaux entre notre pays et les pays hôtes», a-t-il déclaré, avant de rassurer que la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso jouera pleinement sa partition à travers l’accompagnement des opérateurs économiques par les conseils et la mise en relation d’affaires.
Le parrain de l’activité, le président directeur général de Coris Holding SA, Idrissa Nassa a reconnu que les JEB constituent «une excellente opportunité» offerte au secteur privé burkinabè, fortement affecté par la pandémie à Covid-19, mais aussi par le contexte sécuritaire, de rechercher et de tisser des partenariats à même de lui permettre de renouer avec la croissance.
«Le secteur privé par ma voix, réaffirme son engagement aux côtés du gouvernement pour soutenir l’ensemble des initiatives visant à lui permettre de jouer le rôle de créateur de richesses et d’emploi qui lui est confié», a déclaré le PDG de Coris Holding SA.
Par Siaka CISSE (stagiaire)