L’opposition menace avant le scrutin
Avant même la clôture du scrutin l’opposition, par la voie de son chef de file commençait déjà à en contester les résultats. Lors d’un meeting dans le stade municipal à Ouagadougou, le 16 novembre, Zéphirin Diabré, leader de l’UPC (Union pour le progrès et le changement) laisse entendre « Nous avons eu des informations qui nous alarment sur des possibilités de fraude électorale. .. il faut qu’on fasse attention parce que nous sentons qu’on veut corrompre nos éléments qui sont dans les bureaux de vote pour la surveillance électorale » (voir : https://www.wakatsera.com/presidentielle-2020-le-leader-de-lopposition-burkinabe-craint-une-fraude/?
Et lors d’une conférence de presse le 23 novembre, des leaders de l’opposition déclarent : « En tout état de cause, les signataires de l’accord politique (de l’opposition) n’accepteront pas des résultats entachés d’irrégularités et qui ne reflètent pas la volonté du peuple burkinabè … Il est absolument inconcevable, après avoir parcouru tout le Burkina Faso, de penser avoir un parti gagnant dès le premier tour » (voir https://www.france24.com/fr/afrique/20201123-burkina-faso-l-opposition-r%C3%A9it%C3%A8re-ses-accusations-de-fraudes-lors-de-la-pr%C3%A9sidentielle).
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