«Nous n’avons qu’un seul pays et quand il a besoin de nous, nous devons tous répondre à son appel pour le porter!» Ce ne sont pas des mots, d’un philosophe ou d’un idéologue, mais d’un «patriote économique». Celui dont toutes les actions aujourd’hui sont pensées et menées dans le sens d’améliorer le quotidien des Burkinabè. Toutes les occasions sont opportunes pour Simon Tiemtoré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, pour sonner le tocsin autour de la situation difficile que traverse son pays. La rédaction de Wakat Séra a, ainsi, pu échanger avec lui, après sa dernière sortie aux FASO DAYS 2024, événement organisé, les 22 et 23 juin, par l’ambassade du Burkina Faso à Washington DC, la Mission permanente du Burkina Faso auprès des Nations Unies à New-York, le Consulat général du Burkina Faso à New-York, en collaboration avec les Associations des ressortissants burkinabè vivant aux Etats-Unis. C’était sous le «Haut patronage de Karamoko Jean Marie Traoré, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur.
Tout naturellement, Simon Tiemtoré, sa casquette de co-parrain vissée sur la tête, a partagé avec l’assistance son habitude de revenir régulièrement à la «maison», mais surtout d’y investir. «J’insiste sur l’élan de patriotisme que nous devons tous exhiber désormais. Mon appel particulier à vous, mes frères et sœurs, c’est de faire vibrer le patriotisme économique. Je crois qu’on doit tous investir chez nous au pays. Il n’y a pas meilleure façon de louer les actions du pouvoir en place et d’aider le pays que d’y investir. Et l’investissement se traduit de plusieurs façons. Il y a des projets au Burkina. Nous l’avons dit, tout est à faire, et le président du Faso l’a dit, tout est urgent». Visiblement, le jeune entrepreneur de carrure internationale, qui, de l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou où il a forgé ses armes de conquérant, a gardé de cet important pan de sa vie, le souvenir inaltérable de ses défis et ceux de «camarades étudiants» avec qui ils passaient des nuits blanches pour affronter le long chapelet des devoirs et examens.
Et comme à cœur vaillant rien d’impossible, les objectifs du fils Tiemtoré sont restés intacts et rien ne le déroutera de sa noble cible: participer au développement du Burkina Faso et d’une Afrique qui a toujours subi les dures lois du marché international. Pourtant, ce ne sont pas les initiatives et les opportunités qui manquent: «Il y a beaucoup de projets qui sont inscrits dans le Plan de développement économique et social de notre pays. Il faut vous les approprier. Et nous en tant que banque, nous serons là pour vous accompagner. Par ailleurs, je crois que c’est l’investissement patriotique et économique qui servira, comme l’a dit le ministre en charge des Affaires étrangères, à galvaniser, à redynamiser notre économie». Le soutien indéfectible de Vista Bank, filiale de Lilium Group dont Simon Tiemtoré est le «Chairman», est donc garanti pour toutes les initiatives venant des Burkinabè de l’Extérieur, pour renforcer, aux côtés des gouvernants, les fondamentaux de l’économie du «Pays des hommes intègres».
«Le Burkina a besoin de nous»
L’engagement de Lilium Capital, tout comme celui de sa filiale Vista Bank, pour booster les affaires des opérateurs économiques et faire du mieux-être des populations une réalité concrète, a été chaleureusement accueilli par un auditoire qui épouse les mêmes valeurs patriotiques que Simon Tiemtoré. «Ça permettra à la communauté burkinabè basée ici à Washington de pouvoir contribuer, de pouvoir épargner, et de pouvoir aider notre économie à pouvoir maintenir le cap de la croissance. D’autres pays le font très bien. Israël le fait, l’Inde le fait, l’Éthiopie le fait très bien. On doit suivre ce modèle économique pour pouvoir s’auto-suffire. Donc on compte sur vous pour nous accompagner dans cet élan, dans cette dynamique de l’économie patriotique. On a besoin de vous économiquement pour continuer à supporter notre économie au Burkina Faso pour que nous soyons réellement résilients. N’hésitez pas non plus à investir dans le cadre de l’AES (Alliance des Etats du Sahel, NDLR), au Mali, au Niger qui sont des pays frères et amis, partenaires du Burkina Faso. Parce qu’il nous faut construire ensemble une communauté économique forte de l’AES». Paroles de Simon Tiemtoré qui affiche toujours sa fierté de Burkinabè et sait faire vibrer sa fibre patriotique, quelle que soit la tribune qui lui est offerte.
«Nous devons tous investir chez nous au Burkina pour accompagner le programme du gouvernement visant le développement économique et social du pays», a conclu Simon Tiemtoré, avec son optimisme légendaire.
Par Wakat Séra