Le premier Salon international des produits pharmaceutiques et matériels médico-techniques (SIPHARM), annoncé le 20 mai 2021, se tiendra du 7 au 9 octobre 2021, à Ouagadougou, sous le thème: «Médicaments et matériels médico-techniques face aux défis des soins de qualité dans l’espace UEMOA». Les organisateurs qui se disent «prêts», ont rencontré, le vendredi 1er octobre 2021, la presse pour revenir sur les grandes lignes de cet événement, première du genre au Burkina Faso.
Ce salon qui se veut être «une vitrine sous régionale de référence pour des rencontres», connaitra la participation d’équipementiers, de professionnels de la santé, de structures de distribution de matériels médico-techniques et de produits pharmaceutiques», selon le docteur Alima Ouédraogo née Bagagnan, directrice de l’exposition du SIPHARM. Elle a indiqué que plusieurs firmes pharmaceutiques et de matériels médico-techniques, comme Biomédicalis système/Roche qui est le sponsor officiel du salon, TM Diffusion, Rolto Promo, MedAfrique, Consomed de la Tunisie et plusieurs autres du Burkina Faso, seront de la partie à travers leurs différentes représentations.
Après la cérémonie d’ouverture du salon qui interviendra le 7 octobre 2021, les participants auront droit à un panel de haut niveau qui sera animé par des éminents professeurs et des chercheurs professionnels, des techniciens du ministère de la Santé, avec une vingtaine de communications scientifiques, a affirmé le Dr Richard Bakyono, responsable du comité scientifique de SIPHARM. Il y aura également une exposition tout au long du salon, une soirée gala et des récompenses de personnes morales qui se sont illustrées par la hauteur de l’accompagnement et la vision qu’elles ont pour le développement du secteur de la santé au Burkina.
Parmi les animateurs du panel, il y aura le Dr Sayavé Gnoumou, médecin chirurgien spécialiste en télémédecine, franco-burkinabè, membre fondateur de l’académie francophone de la télémédecine et représentant en télémédecine auprès de l’Union africaine et Mountaga Kéïta, fondateur de Tulip Industry, une société guinéenne prospère dans le domaine de la high technology.
L’exposition «va accueillir les entreprises, les organisations et organismes oeuvrant dans le domaine de la santé», a fait savoir le Dr Bagagnan qui informe qu’«une cinquantaine d’exposants présenteront au public, les produits et services de santé dans la Salle Polyvalente du Complexe Ouaga 2000» où plus de 80% des stands ont été déjà attribués. «L’accès du public au Pavillon dédié à l’exposition est libre et gratuit dans le strict respect du protocole sanitaire du salon», a-t-elle poursuivi.
Quant à la soirée gala, elle interviendra le dernier jour du salon, dans la salle des fêtes du Complexe Ouaga 2000. Elle connaitra la participation, selon les organisateurs, d’environ 250 personnes et sera ponctuée d’allocutions, de prestations d’artistes et de diner.
C’est au cours de cette soirée que des partenaires qui ont soutenu l’organisation de cet événement ainsi que des personnes morales ou physiques oeuvrant pour la promotion de la santé au Burkina Faso recevront des distinctions de la part du comité d’organisation.
A travers le SIPHARM, «nous voulons contribuer à l’effort du gouvernement, pour renforcer le système de santé, ce pilier qui est si important pour les populations qui en sont bénéficiaire», a dit le Dr Bakyono.
Selon les organisateurs, avec un budget prévisionnel de 241 millions F CFA, ils ont pu mobiliser 150 millions de F CFA. Les frais de participation pour les étudiants sont fixés à 10 000 F CFA et pour les professionnels à 25 000 F CFA, a informé le président du comité d’organisation, Dr Sitapha Kossi.
La cérémonie d’ouverture de ce salon est placée sous la présidence du ministre burkinabè de la Santé, le Pr Charlemagne Ouédraogo, le parrainage du ministre en charge des Ressources animales et halieutiques, Dr Modeste Tegwendé Yerbanga et du président de la Chambre de commerce des Hauts Bassins Lassina Diawara.
Le SIPHARM a comme partenaires la Bank Of Africa (BOA) l’Apex, la Société de gestion de l’équipement et de la maintenance biomédicale (SOGEMAB) et bien d’autres.
Par Daouda ZONGO