«Si les koglwéogos persistent, ce qui n’est pas souhaitable va arriver », a prévenu Bamori Ouattara, chef de canton de Karangasso-vigué. Suis à un conflit né de la sanction d’une présumée voleuse de portable, les Koglwéogo ont été sommés par les dozos de la localité de quitter le village situé à une trentaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso avant minuit ce mercredi.
C’est à l’issue d’une rencontre entre le chef de canton de karangasso vigué, les notables et des victimes de sévices corporels des koglwéogos que la décision a été prise.
Selon la radio Oméga, le maire de Karangasso vigué, Saidou Sana, est favorable à l’installation des groupes d’auto-défense dans la commune de Karangasso vigué.
Il a fait déclaré qu’il est d’avis avec « tous ceux qui luttent contre le banditisme ».
En poursuivant le maire a fait savoir, à la radio ceci: « Je pense que les dozos luttent contre les voleurs et les koglwéogos luttent contre les voleurs. Je ne vois aucun lien et problème qui empêche les dozos de travailler. Nous sommes tous des fils du Burkina Faso ».
Par Boureima DEMBELE