Le mathématicien, Sylvère Salaga, chercheur et inventeur évoluant dans divers domaines, a animé ce jeudi 20 juin 2019 à Ouagadougou, une conférence de presse à l’université Joseph Ki-Zerbo, la plus grande université publique du Burkina Faso, pour présenter sa dernière trouvaille, la Théorie de l’infinité dimensionnelle (TDI). Pur produit de la même université, ce jeune chercheur veut vaincre des limites séculaires des sciences, révolutionner les mathématiques par de nouvelles méthodes et approches afin de servir le progrès scientifique futuriste avec la TDI.
Le Burkina et les autres pays du monde ne peuvent pas se développer avec une école qui continue à former des « scientifiques de parades, des perroquets de la science ». C’est pourquoi, ce jeune chercheur qui a fêté ce jour ses 28 ans, s’est dit convaincu qu’il faut que les sociétés soient capables d’aller de la compréhension du savoir à la transformation du savoir. C’est la raison qui l’a poussé durant cinq ans à se demander en quoi il est possible de lever le blocus certain actuellement.
« C’est ce qui m’a amené à mettre en place la Théorie de l’infinité dimensionnelle avec des innovations comme la possibilité de la division par zéro, les super-entités et les super-fractions, les partitions vidiques (vide) vectorielles », et la géométrie transmutationnelle, etc », a déclaré Sylvère Salaga, précisant que tout ça se sont des éléments contenus dans la théorie mathématique et qui doit servir dans les autres sciences en fonction de l’applicabilité.
En un mot, la TDI veut dire simplement que l’univers est constitué d’une infinité de dimensions contrairement à ce que la science actuellement avance (quatre dimensions). Ce qui est nouveau et fondamental dans la TDI, c’est qu’il faut savoir que le « temps n’évolue pas », selon M. Salaga.
« C’est juste les êtres, les choses et les phénomènes qui évoluent dans le temps. Le temps est une dimension statique qui n’évolue jamais. L’innovation que j’apporte est qu’il y a un principe universel qui permet à tous ces éléments d’évoluer, c’est le coefficient transformatoire universel que la science actuellement doit pouvoir découvrir, quantifié », a-t-il renchéri, notant que cette théorie peut être appliquée à plusieurs domaines comme la médecine, la biologie, les trouvailles de nouvelles formes d’énergies, entre autres, qui peuvent servir beaucoup les sociétés.
Conscient que seul sa lutte n’aura pas les résultats espérés, le jeune mathématicien, demande à la communauté scientifique burkinabè de s’y mettre pour cette théorie car elle peut créer une révolution scientifique comme des penseurs l’ont fait à l’époque des lumières. « Je lance cet appel parce que je compte déposer une revue scientifique, et, de là-bas on pourra publier mes travaux parce qu’il y aura un conglomérat de résultats que j’ai formulés en cette théorie », a-t-il dit, soulignant que chaque résultat a besoin d’un travail colossal.
« Chacun peut prendre un thème et en faire encore des recherches approfondies », a-t-il signifié avant de réagir que son travail a consisté à remettre en cause certaines théories ou vérités mathématiques dites absolues, d’y apporter des corrections et des innovations mathématiques avec d’autres formules pour permettre à la science d’aller de l’avant.
Il a invité les populations, notamment les étudiants, la communauté scientifique, à chercher à connaître sa théorie (TDI) et à en faire des travaux de recherches pour développer ça comme il se doit dans tous les domaines afin que cela profite aux populations.
Sylvère Salaga est un jeune mathématicien connu sous ses multiples travaux en sciences. Inventeur de Klymax Z1000, chambre froide solaire multifonction, Inventeur de machine à glace solaire Ice’Mach, toutes brevetées auprès de l’OAPI (Organisation africaine sous le brevet n°17824, Inventeur du Tensis System, Possibilité d’une deuxième saison pluvieuse au Burkina présentée aux médias en 2016. Il est aussi auteur de la théorie de l’Univers Changeant, de la théorie de l’Humanité transformante, concepteur du nouveau système éducatif (Education tridimensionnelle), auteur de Mon Combat pour l’Afrique et de plus de 20 livres.
Par Bernard BOUGOUM