Le Mouvement pour le Changement et la Renaissance (MCR) de Carlos Toé, un ex-membre du Parti de la Renaissance nationale (Paren) qui a été lancé ce dimanche 27 janvier 2019, a appelé le député Tahirou Barry à se porter candidat à l’élection présidentielle de 2020 sous sa bannière.
Le MCR qui se présente comme un parti de l’opposition a émis le souhait de se faire représenter à l’élection présidentielle de 2020 par l’ex-ministre burkinabè en charge de la Culture, Tahirou Barry.
Pour le président, Carlos Toé, son parti appel M. Barry à se présenter en 2020 « parce qu’il a déjà montré ses capacités de rassembleur, son intégrité dans la gouvernance de la chose publique ».
Selon M. Toé, Tahirou Barry est celui-là qui « a une vision pour le développement du Burkina Faso ». « Il fait partie de ces jeunes et personnalités burkinabè qui ont le sens de l’honneur, de la dignité et du respect de la chose publique », a-t-il poursuivi.
« Nous allons travailler à fédérer des structures associatives et politiques autour de la candidature de Tahirou Barry », a affirmé M. Toé qui a indiqué que cet homme qui « n’est pas un militant du MCR » est leur choix pour l’élection présidentielle à venir.
Tahirou Barry, invité d’honneur du lancement du MCR, a laissé entendre qu’il a « bien compris l’appel qui a été lancé » par ce parti. « Je prends bonne note. Mais je pense que pour le moment le contexte national exige de nous, un peu de patience, un peu de réflexion, un peu d’introspection et je mettrai à profit cette période pour réfléchir sur la porté de l’engagement que je pourrai bien prendre et faire des consultations avant de me prononcer sur cette importante question », a réagi l’ex-ministre en charge de la Culture.
Néanmoins, M. Barry qui constate « une prise en otage de l’avenir » de la population par « des politiciens qui dorment au milieu d’un grand feu de brousse », a déclaré qu’il est « temps de ne plus subir mais d’agir ». Pour lui, ce « combat sera dur, très dur, (mais) nous n’avons pas le choix (…) Nous n’avons pas le droit de rester complice de cette prise en otage par notre silence ou notre passivité ».
Par Daouda ZONGO