Des centaines de citoyens burkinabè répondant à l’appel d’organisations se réclamant de la société civile, ont manifesté à travers le pays, ce samedi 1er juillet 2023, pour exprimer leur soutien aux autorités de la Transition et appeler à la relecture de la Constitution.
Des Organisations de la société civile (OSC) réunies autour d’une Coordination nationale mobilisent depuis quelques jours, les populations burkinabè autour de leur idéal qui est la révision de la Constitution sous la Transition, afin qu’elle soit neutre et ne pas être le marchandage d’aucun bord politique.
Selon eux, l’actuelle Constitution, loin de refléter les réalités de la soixantaine d’ethnie du pays, est presque le copier-coller des textes fondamentaux des pays européens, notamment la France dont les relations avec le pays des « Hommes intègres » ne sont pas au beau fixe depuis l’arrivée du président Ibrahim Traoré au pouvoir début octobre 2022.
A Ouagadougou, malgré la fraîcheur due à la pluie qui s’est abattue dans la capitale dans la matinée, plusieurs personnes répondant à l’appel, ont manifesté à la Place de la Nation pour faire entendre leur message afin que la Constitution soit révisée durant la période de la Transition.
Dans la capitale économique Bobo-Dioulasso, comme dans bien d’autres villes, où la pluie tombée dans la nuit du vendredi au samedi, le temps pluvieux n’a pas entamé la mobilisation sonnée par cette Coordination nationale pour faire passer le même message.
Par ces mobilisations générales, les manifestants disent réaffirmer leurs soutiens et encouragements aux autorités de la Transition dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré, « un leader éclairée » qui est en phase avec « les aspirations profondes du peuple » burkinabè.
La Coordination nationale veut « réaffirmer à l’opinion nationale et internationale que c’est le peuple burkinabè qui a donné cette légitimité au Capitaine Traoré parce que le peuple se reconnaît dans les décisions prises par les autorités de la transition », a laissé entendre Adama Compaoré, l’un de ses porte-parole, au cours d’une conférence de presse animée à Ouagadougou le vendredi 30 juin 2023.
Par Wakat Séra