Le Réseau des étudiants et professionnels en Gestion des Ressources Humaines du Burkina Faso (REP/GRH-BF) tient sa deuxième édition du « Café Ressources Humaines », les 10 et 11 mai 2018, en vue de contribuer au développement des compétences des participants et placé le capital humain au cœur des défis de transformation de la nation.
Environ huit cent personnes prennent part à cette deuxième édition du « Café Ressources Humaines » au cours de laquelle des panels sur le leadership et management du changement, la planification des Ressources Humaines et développement organisationnel et la problématique des stages et l’insertion professionnelle des étudiants en fin de cycle, entre autres seront tenus. Egalement il y aura des communications sur le capital humain au cœur du développement économique et social du Burkina et l’enjeu et perspectives contemporaines de la fonction des Ressources Humaines, notamment.
Selon le président du comité d’organisation de ce « Café Ressources Humaines », Ousmane Sandwidi « au sortir des échanges chacun (des participants) devrait pouvoir s’adapter aux exigences de la fonction Ressources Humaines ». Pour lui le développement du pays « passe forcément par l’investissement dans le capital humain », attirant ainsi l’attention des autorités.
En s’adressant aux agents de ce secteur, il affirme que : « tant que nous nous contenterons d’administrer le personnel, nous serons comptable de la dégradation continue du climat social mais aussi de la place qu’occupe notre fonction dans l’administration de nos jours », souhaitant la multiplication de ce genre d’initiative.
Pour Laurent Ouédraogo président de l’Université de Ouahigouya, représentant du ministre de l’Enseignement supérieure de la Recherche scientifique et de l’innovation, ce cadre est « une opportunité » car il « participe à la formation des participants ». « La fonction des Ressources Humaines est une fonction qui est importante et qui permet tout développement. Notre souhait est que les étudiants qui sortent de nos universités soient bien gérés et qu’ils puissent produire et réaliser les résultats qui sont attendus pour le développement du pays », a poursuivi M. Ouédraogo.
« Ce genre de cadre permet l’échange entre ceux qui sont sur le terrain et ceux qui sont toujours sur les bancs et la contradiction des idées nous permet de renforcer les contenus de nos formations et de nous adapter au besoin du monde de travail », a-t-il indiqué.
Quant au directeur de cabinet Jean-Marie Sompougdou, représentant du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, il a demandé aux initiateurs « de persévérer pour que l’activité économique puisse continuer à bénéficier de l’expertise et de la technicité des acteurs de la Ressources Humaines ».
Par Daouda ZONGO