Des parlementaires de la législature de la transition au Burkina se sont regroupés en comité pour « défendre et consolider les acquis » du Conseil national de la transition (CNT), selon leur premier responsable David Moyenga face à la presse mercredi 5 avril 2017 à Ouagadougou.
Constitué le 22 janvier 2017, le Comité de veille de membres du CNT « est un regroupement (…) qui restera sans doute gravée à jamais dans l’histoire des institutions de notre pays », a soutenu M. Moyenga.
« Des tentatives de remise en cause d’actes audacieux et des dispositions pertinentes de certaines lois sont inquiétantes et causeront des reculs graves à la fondation de la République, du coup, annihilent les efforts de tous les acteurs ayant contribué à produire ce travail », a-t-il affirmé pour qui l’initiative du comité était plus qu’une nécessité.
Ce comité se donne pour objectifs « de suivre le devenir de l’important travail législatif du CNT, assurer la sécurité politique et intellectuelle du CNT, partager l’expérience du CNT au plan national et international, et apporter sa contribution sur toute question majeure concernant les évolutions sociopolitiques au Burkina ».
Concernant l’avant-projet de la Constitution, le Comité « regrette le perpétuel recommencement d’un travail déjà fini », a dit l’ex-député de la transition Moyenga qui note que « la commission de réconciliation nationale et des réformes et le CNT ont tous réalisé des propositions de nouvelle Construction, une révision intégrale et révision à minima ».
Daouda ZONGO