Ce projet consiste à mener une campagne de sensibilisation sur le territoire burkinabè en vue de décourager les éventuels candidats à l’immigration. Selon les initiateurs du projet, il y a de fausses informations sur les continents africain et européen, et qu’il faut rectifier car la réalité dans ces localités est tout autre.
Ceux qui se lancent dans l’immigration rêvent d’une vie meilleure, mais cette « aventure se transforme en un cauchemar » pour certains car ils trouvent la mort, selon Mme Nantcha.
Dans ce projet, il est prévu également une autre campagne qui se mènera sur les réseaux sociaux notamment Facebook. Elle consistera à prendre des images des conséquences de l’immigration et un mot tel que « Plus de morts dans le désert et sur la mer » et les publier sur Facebook.
Chaque année, plusieurs personnes meurent dans les déserts et sur la mer, en voulant rejoindre leur « pays de rêve, l’eldorado » qui est soit en Europe, Amérique soit en Asie.
Au Burkina, même s’il n’y a pas de statistiques qui donnent une idée du nombre de personnes qui se lance dans cette aventure, plusieurs Burkinabè ont vécu la misère de la traversée et certains ont dû être rapatriés grâce à des organisations humanitaires.
La diaspora burkinabè compte à ce jour autour de dix millions de personnes, selon des données des ambassades du Burkina dans les différents pays. L’Italie est le pays européen qui accueille le plus de Burkinabè, selon Moumini Guiguendé, le représentant du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur, lors du lancement du projet de lutte contre l’immigration irrégulière.
Daouda ZONGO