La Brigade centrale de Lutte contre la Cybercriminalité (BCLCC) a mis aux arrêts un individu qui se faisait passé pour un recruteur, selon un communiqué de l’institution, ce mardi 30 mai 2023.
«Les nouvelles technologies ont eu un impact important sur notre société et donc sur le marché de l’emploi. Internet est aujourd’hui un endroit privilégié pour une prise de contact entre recruteurs et candidats, que ce soit par e-mail, par des sites spécialisés ou généralistes, ou encore par les réseaux sociaux professionnels», introduit le communiqué de la BCLCC qui souligne que «malheureusement, certaines offres d’emplois diffusées sur Internet ne résultent pas de vrais recrutements». «Elles sont en apparence identiques à de véritables offres, le plus souvent très attractives pour les candidats», poursuit la BCLCC.
Selon la Brigade centrale de Lutte contre la Cybercriminalité, «ces fausses offres d’emploi sont créées par des fraudeurs qui se font passer pour de vrais recruteurs en usurpant le nom d’une entreprise, son adresse, l’identité d’un salarié ou d’un responsable de l’entreprise en vue de soutirer de l’argent aux probables candidats».
C’est le cas de cet individu qui a été mis aux arrêts. A travers plusieurs faux comptes et pages sur les réseaux sociaux, il usurpait des logos types de plusieurs entreprises de la place, et publiait des avis de recrutement d’agents ou employés (commerciaux, caissières, comptables, réceptionnistes, agents d’entretiens, agents de sécurité) sur les réseaux sociaux au profit de ces entreprises. «Lorsqu’une personne intéressée le contacte, il lui fait savoir que les dossiers sont recevables via un compte WhatsApp. Plus tard, (il) contacte la victime après réception de son dossier pour lui notifier que sa candidature a été validée ou retenue. Par conséquent, elle doit s’acquitter des frais de badge, de tenue de travail et de dossier. Dès réception desdits frais, (il) rompt le contact avec la victime», explique le communiqué de la BCLCC.
Cet individu exerce, en plus des fausses offres emplois, dans la promotion de vente d’articles en ligne à des prix très attractifs. «Dès qu’un client lance la commande, il exige un paiement électronique et une fois le paiement effectué, le contact est rompu avec ce dernier», selon la BCLCC.
Les internautes sont donc invités à toujours se référer aux pages ou sites officiels des entreprises pour les avis de recrutement ou tout autre besoin.
Par Wakat Séra