Dans la nuit de samedi au dimanche 4 mars 2018, des agents de la garde présidentielle ont abattu vers 4H du matin, à Ouagadougou, un des trois assaillants qui ont tenté vers 02H00 (Gmt et heure locale) de forcer un barrage sécuritaire, près de la présidence du Faso, dans le quartier Ouaga 2000 au Sud de la capitale burkinabè, a rapporté RFI.
Selon nos confrères de la radio mondiale, deux des assaillants se sont enfuis et un troisième a été capturé avant d’être finalement abattu, suite à une tentative d’évasion.
« Il est 2H (du matin) quand les trois individus arrivent au carrefour de la télévision (privée) BF1, située dans le quartier huppé de Ouaga 2000. Ils tentent un passage en force au barrage du Groupement de sécurité et de protection républicain, la garde présidentielle, poste avancé situé à environ 500 mètres de l’entrée du palais présidentiel », selon la même source qui rappelle que cet événement intervient moins de 48 heures après l’attentat de l’état-major et de l’ambassade de France qui a fait 16 morts dont huit militaires burkinabè.
Après que les gardes en faction ont arrêté l’un des trois assaillants quand les deux autres ont réussi à prendre la fuite, ils décidèrent alors de le maintenir et attendre l’arrivée des éléments de la police judiciaire mais quelques heures plus tard, vers 4h au petit matin, l’individu interpellé tente de fuir, en essayant de s’emparer de l’arme de l’un des gardes.
Selon, RFI, c’est dans cette tentative d’évasion, que ce dernier a été abattu à quelques pas du poste où la police judiciaire a procédé aux constats d’usage et à l’enlèvement du corps.
Par Mathias BAZIE