Le Mouvement citoyen de la Diaspora burkinabè, dans une déclaration sur la situation nationale, dénonce « un embrigadement de la liberté d’expression » entretenu, selon lui, par des « groupuscules d’intérêts » qui opposent des « insultes vulgaires » à toute critique de la gouvernance du pouvoir actuel. Le Mouvement invite, de ce fait, le président de la Transition burkinabè à « rappeler à l’ordre tous ces Burkinabè fossoyeurs du vivre-ensemble et de la liberté d’expression. »
« ViVE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION !
<< Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire >> dixit Evelyn Hall.
Cette assertion qui met en relief l’un des fondements capitaux de la démocratie doit être une quête permanente pour tout citoyen dans la construction durable de l’état de droit.
Malheureusement, depuis quelques mois dans nôtre pays, le Burkina Faso, il est constaté des fortes velléités de groupuscules d’intérêts de vider le débat d’idées, le débat démocratique de toute sa quintessence à travers un embrigadement de la parole libre. En effet, toute critique de la gouvernance du pouvoir actuel de la transition fait l’objet d’insultes les plus vulgaires de quidams. Pire, il arrive bien souvent que ces derniers usent de « menaces de mort » pour empêcher toute satire de la gouvernance du MPSR 2.
Il est fondamental que le Président TRAORÉ, garant de la constitution de ce pays, puisse remplir ses devoirs en rappelant à l’ordre tous ces Burkinabè fossoyeurs du vivre-ensemble et de la liberté d’expression.
C’est dans ce contexte qu’est intervenu le samedi 7 janvier 2023 le regard critique du Président de l’UNDD, Me Hermann Yaméogo, sur les 3 mois de gestion du Président Ibrahim TRAORÉ. Le Président de l’UNDD dans une analyse argumentée a mis en relief les insuffisances de cette transition. Depuis cette sortie publique du Président de l’UNDD, il est constaté une levée de bois verts de certains Burkinabè spécialisés dans les insultes publiques. Ils dénient de ce fait le droit au Président Yaméogo d’user de la liberté d’expression, cet acte consacré par la constitution Burkinabè.
Notre organisation, dans le cadre de la veille citoyenne, reste très attachée aux débats démocratiques à travers la contraction d’idées. De ce fait, elle fustige avec véhémence ce dessein d’embrigadement de l’opinion et de l’espace public par des Burkinabè d’un autre ordre.
Notre mouvement apporte son soutien total au Président de l’UNDD, Me Yaméogo, au journaliste Newton Ahmed Barry, à Harouna Dicko (libre penseur) et à tous les démocrates engagés dans le débat d’idées.
Notre mouvement appelle de ce fait l’ensemble des démocrates à faire barrage à toute velléité d’étouffement de la liberté d’expression.
<< Tous unis, nous déplacerons des montagnes >>. »
Mouvement Citoyen de la Diaspora Burkinabè
Cédric OUEDRAOGO
Porte Parole