Un pré-forum qui regroupe plus d’une centaine de personnes se tient du lundi 9 au mardi 10 octobre 2017 à Ouagadougou, dans le but de « mieux cerner les enjeux sécuritaires et stratégiques », auxquels fait face le Burkina Faso.
Pendant deux jours, des « experts, forces de défense et de sécurité, universitaires et la société civile », entre autres devront avoir « des discussions ouvertes sur tous les sujets à même de mieux appréhender les enjeux sécuritaires actuels et à nous orienter vers des solutions structurantes et efficientes », a affirmé le ministre de la Sécurité Simon Compaoré qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ce pré-forum.
Les différents thèmes à abordés au cours de cette rencontre sont « l’offre de sécurité (intégrant l’ensemble des contributions des forces de défense et sécurité) et la gouvernance et le contrôle démocratique des forces de défense et de sécurité (intégrant la problématique de la communication en matière de sécurité) », selon le ministre Compaoré.
Depuis 2015, le Burkina Faso fait face à de multiples attaques dont la plupart est attribuée à des « terroristes », notamment au groupe de Malam Dicko dans le Nord du Burkina et de Iyad Ag Ghali dans le Nord du Mali.
« Dans un tel contexte, un diagnostic sans complaisance de la situation dans le but de bâtir des stratégies ambitieuses, aptes à inverser les tendances préoccupantes du moment, s’avère nécessaire », a déclaré le premier responsable de la Sécurité intérieure du Burkina.
Selon Simon Compaoré, « les recommandations du pré-forum vont être présentées au cours du forum proprement dit », qui se tiendra du 24 au 26 octobre, « afin de permettre, d’enrichir les débats ».
En plus de ce pré-forum, des fora sont organisés du 17 au 19 octobre 2017 dans les régions du Burkina.
Daouda ZONGO