Accueil A la une Burkina: un «vaccin combiné» pour «Zéro palu» dans le monde (Pr Tinto)

Burkina: un «vaccin combiné» pour «Zéro palu» dans le monde (Pr Tinto)

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Le professeur burkinabè, Halidou Tinto a annoncé, ce vendredi 26 juillet 2024, que la perspective d’ici 2030 est de mettre en place un «vaccin combiné» en vue d’atteindre l’objectif «Zéro palu» dans le monde. C’était lors d’une conférence publique sur le paludisme, à Ouagadougou, dont l’initiative porte la marque du District 403 A3 du «Lions Clubs international» du Burkina Faso. L’activité était placée sous le patronage du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou et le panel modéré par l’ex-ministre burkinabè en charge de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo.

Les Lions et Léo du District 403 A3, avec à leur tête le Gouverneur Jean Urbain Korsaga, toujours dans l’esprit Lions de venir en aide aux couches vulnérables de la société, se sont donné rendez-vous, ce vendredi 26 juillet 2024, dans les locaux de l’Ecole nationale de Santé publique (ENSP) de Ouagadougou.

Sur place, ils ont confirmé leur engagement dans le combat pour l’éradication du paludisme au Burkina Faso à l’horizon 2030. C’est ainsi qu’ils ont organisé au sein de l’ENSP, une conférence publique sur le thème: «Zero palu», marquant le lancement d’une campagne de lutte contre ce fléau qui fait des ravages au sein des populations, prenant particulièrement pour cible, les femmes enceintes et les enfants. L’activité a mobilisé d’éminents chercheurs nationaux en santé publique, dont le Secrétaire permanent pour l’élimination du Palu (SP/Palu) sur le territoire national, Dr Christian Kompaoré qui avait à ses côtés, le professeur burkinabè de renommée internationale, Halidou Tinto.

Halidou Tinto, deuxième conférencier du jour sur la question cruciale du paludisme, a laissé entendre qu’il expérimente, dans ses laboratoires de Nanoro, village de recherches situé non loin de Ouagadougou, un produit très probant contre le premier fléau meurtrier des enfants en bas âge au Burkina Faso.

Une phase expérimentale dont le but est de disposer d’un «vaccin combiné» qui, selon le chercheur, aidera l’ensemble des populations burkinabè et du reste du monde, à se prémunir contre l’agent causal du paludisme.

Dans cette logique, et en termes de «causes nationales» au Burkina et dans le cadre de la lutte sans merci contre cette maladie, il urge de parvenir à la réduction conséquente des cas de paludisme et du taux de morbidité, d’où la nécessité d’obtention d’équipements et la mise en place des vaccinations de masse. Le vaccin reste l’idéal, selon Pr Tinto car préventif.     

«Nous sommes la génération à qui il est donné d’éliminer le paludisme», a laissé entendre le Secrétaire permanent et par ailleurs premier responsable de la Direction nationale de santé publique (DNSP), Christian Kompaoré. Celui-ci a affirmé que le paludisme est «la première des causes de consultations hospitalières et de décès» au Burkina Faso.

M. Kompaoré a révélé qu’en 2023, «10 000 000 de cas de palu» ont été enregistrés à travers le pays dont «5 000 cas de décès».

Le panel chargé en pédagogie et de sensibilisation pour une santé de qualité à l’endroit des populations a suscité un vif intérêt de la par du public présent. 

Par Wakat Séra