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Burkina: une dizaine de demandes d’asile validées

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Le Comité d’éligibilité des demandeurs d’asile au Burkina a validé une dizaine dossiers, au cours de la deuxième session qui s’est tenue du 28 au 30 août à Ouagadougou, selon   Joseph Paré, secrétaire permanent de la commission nationale pour les réfugiés.

Cette session organisée par le gouvernement à travers la Commission Nationale pour les Réfugiés et assistée par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, a permis d’examiner 17 sur 25  dossiers de demande d’asile parmi lesquels, 12 ont été validés, en deux jours de travail.

Les huit dossiers restant seront examinés ce mercredi, a indiqué M. Paré qui précise que les demandeurs sont de nationalités différentes, notamment centrafricaine, malienne, burundais et congolais.

« Ceux qui sont demandeurs d’asile recherchent la protection », a-t-il affirmé notant qu’en 2012, 104 000 personnes sont venues du Mali pour demander refuge, en 2014, ce sont 84 000 autres Maliens qui ont franchi la frontière à la recherche de protection. Aujourd’hui, ils sont plus de 30 000 qui sont dans des camps de réfugiés au Burkina.

« Pour être considéré comme réfugié il faut qu’il y ait une crainte fondée de persécution pour sa race, sa religion, son ethnie, son appartenance idéologique ou à un groupe spécifique », a expliqué le secrétaire permanent de la commission nationale pour les réfugiés.

Selon les données, 22 873 réfugiés maliens vivent dans des camps contre 8 800 dans les villages de la province de l’Oudalan et du Soum (Sahel) et 1 383 en zones urbaines dont Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

Dans la localité de Mentao, y vivent 3 533 familles de réfugiés maliens, soit 12 659 personnes, à Goudoubo on note 2 867 familles, Hors du camp à Oudalan 1 907, Bobo-Dioulasso 251, Ouagadougou 228 et quatre familles hors du camp à Soum.

Au total 8 790 familles maliennes soit 33 056 personnes, ont fui la crise politico-militaire qui a éclaté au Mali en janvier 2012 pour se réfugier au Burkina.

Daouda ZONGO