Le Projet du boulevard périphérique de Ouagadougou a fait un pas de plus en avant ce 11 septembre 2018, avec la signature de convention entre le gouvernement burkinabè représenté par le ministre en charge des Finances et son homologue des Infrastructures et l’Entreprise Bonkoungou Mahamadou et Fils (EBOMAF). D’un coût global de 181 milliards de F CFA, cette voie remplacera le Boulevard des Tensoba autrement appelé Circulaire.
« Ouagadougou est difficile de circulation », a fait constater le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma. Entre autres solutions proposées par le gouvernement burkinabè, il y a le boulevard périphérique de Ouagadougou ou voie de contournement en remplacement de la Circulaire (datant des années 90) qui jouait ce rôle, mais qui se trouve aujourd’hui en plein centre-ville. Ce projet, avec l’objectif principal d’ « améliorer la mobilité et la sécurité routière », en partenariat public-privé, coûtera 181 milliards de FCFA, et s’étend, de nord au sud, sur 125 km. Aussi, les travaux dont le financement est bouclé, selon les mots du ministre Bougouma, prendront trois ans.
L’expertise nationale a été sollicitée pour la construction et le bitumage de nouvelle voie de contournement qui « partira de la zone de Gampéla, Koubri, en passant par Saponé, Tanghin Dassouri, Pabré, Loumbila… », a confié le ministre des Infrastructures.
Le président directeur général de EBOMAF, Mahamadou Boukoungou, a précisé que l’ouvrage sera réalisé en deux fois deux voies. Aussi, il a ajouté que le coût global des travaux prend en compte la TVA à hauteur d’environ 30 milliards qui seront reversés à l’Etat burkinabè. Les 181 milliards serviront également, pour une part selon M. Boukoungou, à dédommager les personnes touchées par le projet et pour le déplacement des concessionnaires pour la fibre optique, la SONABEL, l’ONEA et le contrôle.
Le premier responsable de EBOMAF a également fait savoir que le remboursement, qui sera semestriel, commencera à partir de 2020 et se fera sur 10 ans avec un différé de deux ans, donc 12 ans en tout.
Par Boureima DEMBELE