Au moment où se tient à Ouagadougou une série de rencontres du G5 Sahel, le pays hôte fait face à une vague d’attaques qualifiées de terroristes.
Dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 févier, c’est le poste de contrôle de la gendarmerie de Siniéna, localité située à environ sept kilomètres de Banfora, région des Cascades, qui a été attaqué.
Selon une source sécuritaire, cette attaque n’a fait aucune perte en vie humaine, cela du fait de la réaction « vigoureuse » des Forces de Défense et de Sécurité qui a mis en déroute les assaillants.
Un peu avant, soit avec environ 24h de décalage, la mairie et la préfecture de Mansila dans la province du Yagha, région du Sahel, ont été incendiés. Selon une source à Wakat Séra, les assaillants enturbannés, en plus de l’autodafé, ont envahi la localité et prêché toute la nuit dans les mosquées.
Ils s’en sont également pris à des symboles de l’État, que sont les bâtiments administratifs, systématiquement, saccagés et incendiés.
Dans ce même contexte sécuritaire d’une rare précarité, quatre agents de la Croix rouge burkinabè, selon un communiqué, partis de Kaya pour une mission humanitaire à Djibo, sont injoignables depuis le samedi 2 février, soit quelques heures après leur départ.
Par Wakat Séra
