Les autorités burkinabè qui dirigent la transition actuelle scrutent la voie de l’adoption d’un impôt obligatoire pour les candidatures des postes électifs concernant entre autres le président, les députés, les maires et les conseillers municipaux, selon un article de la presse en ligne privée, Laborpresse, ce vendredi 30 décembre 2022.
Le média privé burkinabè indique que l’équipe du capitaine Ibrahim Traoré, dans la quête de l’élargissement de l’assiette fiscale, voudrait à travers la loi de finances, instaurer des impôts spécifiques ciblant les postes électifs.
Lors de son speech le jour de l’adoption de la Loi de finance, le samedi dernier, à l’Hémicycle, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar Nacanabo, a fait cas de la perspective de nouveaux impôts spécifiques.
Ce sont les postes électifs qui sont visés par une imposition. Une fois une telle loi votée, il sera demandé aux candidats aux élections présidentielle, législatives et municipales de présenter dans leurs dossiers un quitus fiscal. Mais les modalités de cette éventuelle imposition restent à préciser.
En rappel, le projet de loi de finances initiale pour l’exécution du Budget de l’Etat, exercice 2023 dont la synthèse du rapport général de la Commission des finances et du budget de l’ALT, ressort que le budget 2023 s’établit à 2 631,3 milliards de FCFA en recettes et à 3 235,9 milliards de FCFA en dépenses.
Par Wakat Séra
