Le Syndicat autonome des contrôleurs et inspecteurs de Travail (SYNACIT), a tenu son troisième congrès ordinaire les 28 et 29 août 2020, à Ouagadougou, pour renouveler ses instances. Le sécretaire général entrant du SYNACIT, Yacouba Bologo, a indiqué qu’il allait continuer les tâches du bureau sortant, notamment, la mise en oeuvre de leur protocole d’accord signé en 2017.
Après deux jours de travaux tenus dans la salle du dialogue social du ministère de la Fonction publique, autour du thème : « le SYNACIT, dix ans de lutte : insuffisance, leçons, enseignements et perspectives », la centaine de participants à ce congrès a renouvelé les membres du bureau du Syndicat des inspecteurs et contrôleurs de travail. La clôture de ce congrès a été ponctuée par une lecture des différentes résolutions et des discours.
Le nouveau bureau du SYNACIT travaillera « à renforcer les capacités des services des inspections du travail en matière de locaux, moyens roulants et de renforcement de capacité en termes de formation », a déclaré Yacouba Bologo, SG entrant.
Aussi, la nouvelle équipe du SYNACIT compte travailler « à la mise en oeuvre entière du protocole d’accord signé avec le gouvernement en 2017 », a poursuivi M. Bologo.
Les défis majeurs et les perspectives du nouveau bureau du SYNACIT sont, entre autres, « le défi de la déontologie, la bonne gouvernance du monde du travail, l’amélioration continue des conditions de vie et de travail et l’assimilation des règles et principes du syndicalisme révolutionnaire de lutte de classe ».
Les congressistes ont pris une motion de condamnation des atteintes aux libertés syndicales et démocratiques. Ils rejettent les « décisions liberticides, anti-travailleurs et antisociales sur le droit de grève initiée par le pouvoir du Mouvement du pouvoir du peuple (MPP) et ses alliés ».
Les participants au troisième congrès ordinaire du SYNACIT ont aussi, à travers une motion, dénoncer « l’attitude irresponsable et le cynisme du gouvernement dans la gestion de la situation sécuritaire, les manoeuvres déstabilisatrices de l’impérialisme principalement français ».
Par Bernard BOUGOUM