Candidate à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020 au Burkina au compte du Mouvement pour la renaissance du Burkina (MRB), Yéli Monique Kam, celle-là qu’on appelle «la Yennenga de l’éducation», souhaite créer les conditions de la renaissance nationale, une fois élue.
La seule femme en lice pour la course au pouvoir au Burkina, Yéli Monique Kam, comme d’autres candidats, a opté pour la campagne de proximité pour faire passer son message, dans le but de séduire le plus grand nombre d’électeurs.
Mme Kam qui milite pour la réforme du système éducatif au Burkina Faso, dit avoir la conviction que « l’éducation est l’unique clé de développements durables (humain, social, économique, culturel) qui conditionnent le destin de toutes les générations ».
Avec son programme de société, elle compte « rendre possible ce que d’aucuns croient impossibles, mettre un terme à un règne désastreux de 34 ans et faire advenir par les urnes le changement que le peuple burkinabè espère depuis bientôt 60 ans ». Elle fait donc la bonne gouvernance son cheval de bataille.
C’est une candidate qui propose plusieurs réformes, notammen,t au niveau des institutions dans le but de rendre la gestion de la République « souple, efficace et participative ».
Dans le but de « rééquilibrer les pouvoirs et permettre aux Burkinabè de se sentir de plus en plus protégés par leur système », Yéli Monique Kam annonce la création « d’une chambre des sages ».
« Cette chambre des sages sera composée de 130 membres et des anciens présidents, selon la répartition suivante composition paritaire (50% hommes/femmes) : 10 membres par région (composés de deux autorités coutumières, deux autorités traditionnelles, deux autorités catholiques, deux autorités islamique et deux autorités évangéliques), en plus de tous les anciens chefs d’État, qui devront préalablement démissionner de leur formation politique avant d’intégrer la chambre, car elle se veut apolitique », lit-on dans le programme de société de Mme Kam.
Les membres de cette chambre qui auront un mandat à vie, auront pour missions principales « d’organiser la Réconciliation nationale et Être le grand arbre à palabre de la nation ; enregistrer les programmes de gouvernance de chaque candidat aux élections présidentielles ; contrôler l’action gouvernementales et du parlement ; contrôler l’exécution effective du contenu du programme de gouvernance de chaque président élu, et convoquer l’exécutif devant la chambre, en cas de manquements liés audit programme ; ouvrir les négociations aux problèmes sécuritaires et s’autosaisir, instruire, régler les différentes crises sociales, communautaires, syndicales, communiquer par anticipation pour les éviter ».
Et pour destituer un des membres il faut les 3/5 de la chambre.
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Par Daouda ZONGO