Le ministère en charge des Enseignements secondaire et supérieur a, au cours d’une conférence de presse, rendu public ce 31 août, un rapport faisant le point des 112 établissements privés supérieurs au Burkina Faso. Parmi ceux-ci, 33 sont estimés «de bonne qualité», 5 «de très mauvaise qualité» et 24 inclassables.
Les contrôles ont été effectués entre février et avril 2017 à travers tout le Burkina Faso dans 112 universités, écoles, instituts ou centre de formation privés de l’enseignement supérieur. Aussi, le bilan fait état de 33 établissements de «bonne qualité», 29 «d’assez bonne qualité», 16 de «moyenne qualité», 6 de «mauvaise qualité» et 5 de «très mauvaise qualité».
24 autres écoles n’ont pu être classées au regard, entre autres, de leur clandestinité, de leur refus de recevoir les équipes ou parce qu’elles sont introuvables.
Au cours de leurs travaux, les agents enquêteurs se sont intéressés à la qualité de la formation dispensée, le traitement du personnel et des conditions d’études des étudiants. Ils ont aussi considéré les infrastructures et équipements ainsi que les dispositions légales.
Le secrétaire général du ministère en charge des Enseignements secondaire et supérieur, Pr Tanga Pierre Zoungrana a assuré que les listes seront régulièrement mises à jour pour faciliter le choix des parents et des élèves.
Il a également assuré de la disponibilité de la Direction des Institutions Privées d’Enseignement Supérieurs (DIPES) pour accompagner les établissements en difficulté, à adopter les réformes nécessaires.
Par Boureima DEMBELE