La seconde phase du projet Fasomédias a été lancée lundi 30 janvier 2017 à Ouagadougou en présence du ministre de la Communication Rémi Dandjinou, des élus locaux et des journalistes.
Cette phase qui prendra deux ans de mise en œuvre se concentrera sur « le rôle des médias et de la société civile dans l’éducation citoyenne et le contrôle citoyen de l’action publique« .
Elle a été lancée à travers un atelier en vue de créer « un cadre de concertation global (entre les élus locaux, les journalistes, les responsables des médias et organisations de la société civile, notamment) autour du projet qui pourra être reproduit au niveau local, à exprimer les attentes des uns et des autres et à définir les modalités de collaboration », selon les organisateurs.
« Aujourd’hui il est normal pour nous qu’on puisse, avec les nouveaux élus, essayer d’asseoir les bases d’un dialogue citoyen pour permettre aux uns et aux autres d’exercer leur mission de redevabilité », selon le président de l’Union nationale de l’Audiovisuel Libre du Faso (UNALFA).
Cette deuxième phase du projet devrait durer 24 mois et prévoit une trentaine d’activités au niveau national. Il s’agit notamment du renforcement des formateurs journalistes et techniciens en radio, des compétences techniques journalistiques et management et formation en enquête journalistique, a confié Salomé Sabattini, la responsable projet Afrique de CFI, Agence France de coopération médias.
A travers la première phase du projet plus de 400 journalistes ont été accompagnés et plus de 40 sessions de formation ont été organisées pour renforcer les capacités des journalistes. Elle a été mise en œuvre entre février 2015 et début 2017.
Mohamed ZOUNGRANA
