Le Syndicat burkinabè des Agents des Finances (SYNAFI) a annoncé jeudi 23 février 2017, « une grève de 120 heures à compté de lundi 27 février » pour exiger la satisfaction de leurs revendications, face à la presse à Ouagadougou.
En sit-in depuis le 6 février 2017, le SYNAFI prévoit un autre mouvement de protestation qu’il compte débuter le lundi 27 février 2017 et ce pour une durée de « 120 heures ».
« Depuis le déclenchement du sit-in le 6 février, jusqu’à l’heure actuelle, aucune rencontre n’a eu lieu entre le SYNAFI et notre ministre (Rosine Coulibaly) », a confié le secrétaire général du syndicat Mohamed Savadogo, dénonçant le « mépris » des autorités.
Dénonçant le « non-respect des engagements de (Mme Coulibaly), consignés dans le protocole d’accord qu’elle a signé le 02 août 2016 », M. Savadogo note une « attitude non constante et méprisante de l’autorité à leur égard » et compte « durcir la lutte, si rien n’est fait » à l’issue des 120 heures de grève.
Pour lui le mouvement de grève que son syndicat entamera le lundi 27 février 2017 ne constituera pas un « blocage » pour le paiement des salaires en fin de mois, estimant que les agents de l’Etat « ne sont pas responsables de leur situation ».
Dans sa plate-forme revendicative, le SYNAFI exige, notamment, « l’équité dans la répartition des motivations financières servies à l’ensemble des agents du département, le respect des profils dans la responsabilisation des acteurs (et dénonce) une absence de plan de carrière des agents et des réformes institutionnelles ».
Mohamed ZOUNGRANA
