Le procès de l’assassinat du journaliste camerounais, Martinez Zogo a débuté, le lundi 25 mars 2024, à Yaoudé, avec 17 personnes appelées à la barre dont le Président-directeur-général (PDG) du groupe média Anecdote, Bruno Bidjang.
La première audience entrant dans le cadre du procès sur l’assassinat du journaliste, Martinez Zogo du Cameroun, a débuté, le lundi 25 mars 2024, au Tribunal militaire de Yaoundé.
Selon une ordonnance (un document de 20 pages) signée, le 29 février dernier, par le juge d’instruction du tribunal d’exception, le colonel magistrat Pierrot Narcisse Nzie, 17 personnes sont inculpées dans cette affaire de disparition tragique de l’ancien directeur de la radio Amplitude dans la capitale camerounaise.
«Mes clients attendent que la justice reconnaisse enfin que Martinez Zogo a été assassiné et non pas simplement torturé et que les responsabilités de chacun soient établies», a laissé entendre l’avocat de la famille Zogo, Me Calvin Job.
Parmi la dizaine des accusés y figurent le Président-directeur-général (PDG) du groupe de médias Anecdote, le journaliste Bruno Bidjang, le très controversé homme d’affaires camerounais, Jean-Pierre Amougou Belinga. Ce dernier, doit répondre, comme son concitoyen (ancien patron des services du Cameroun et aussi commissaire divisionnaire) Maxime Eko Eko, des faits de «complicité de torture», selon le dossier.
Aussi, est accusé dans cette affaire le maire de la commune de Bibey (centre du pays), Martin Stéphane Savom. Il est reproché à ce dernier, des faits de «complicité d’assassinat».
En rappel, le journaliste de la radio Amplitude FM, Martinez Zogo a été retrouvé mort, le 17 janvier 2023, à Yaoundé. Ledit procès intervient à environ neuf mois de l’ouverture de l’enquête judiciaire.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)
