Une bousculade autour du stade d’Olembé à Yaoundé, le lundi 24 janvier 2022, a fait au moins 8 morts dont un enfant de 6 ans, d’après un communiqué d’une source hospitalière dans la capitale camerounaise. Une bousculade survenue avant le match des huitièmes finales opposant les Lions Indomptables du Cameroun aux Cœlacanthes des Îles Comores.
Selon une annonce de la télévision d’État camerounaise, la CRTV, «Une bousculade à l’entrée du stade d’Olembé» a fait une «demi-douzaine de morts et des dizaines de blessés» et que les autorités et la Confédération africaine de football (CAF) «suivent la situation des blessés dans les hôpitaux de la ville».
Le drame s’est déroulé à l’entrée Sud du stade Olembé à Yaoundé, un stade flambant neuf justement bâti pour le rendez-vous continental, environ une heure avant le début de la rencontre entre le Cameroun et les Comores en huitièmes de finale de la CAN 2022.
De nombreux supporters se sont attroupés pour passer les contrôles de test Covid-19, puis de billets. Beaucoup n’avaient pas de tickets d’entrée et pensaient qu’on les laisserait entrer gratuitement comme lors des matches du premier tour.
Selon des témoins, la Police, face à la pression de la foule, aurait alors décidé d’ouvrir les grilles. Et c’est ce qui aurait provoqué le mouvement des amateurs du ballon rond et la bousculade meurtrière.
Le bilan provisoire tourne entre 6 et 8 morts au moins, dont un enfant de 6 ans, d’après un communiqué de l’hôpital Messassi, un établissement sanitaire proche du stade.
On compte aussi des dizaines de blessés, certains graves dont un bébé transporté dans un hôpital spécialisé. Une véritable scène de chaos avec des gens entassés les uns sur les autres, qui se marchent dessus, crient, pleurent.
L’Organisation africaine, la CAF, qui organise la compétition phare du football continental a publié un communiqué indiquant qu’elle avait demandé une enquête et restait en communication constante avec le Gouvernement camerounais et le comité local de la 33e Coupe des Nations africaines.
Le secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo Omba, s’est rendu, tard dans la soirée, à l’hôpital de Messassi, où la majorité des blessés a été transportée.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)
