Les Étalons du Burkina Faso ont été battus (2-1), dans l’après-midi du mardi 30 janvier 2023, par les Aigles du Mali en huitièmes de finale de la 34e Coupe d’Afrique des Nations au stade Hamadou Gon Koulibaly de Korhogo, en Côte d’Ivoire. Cette défaite élimine le Burkina Faso de la course pour le trophée, « décevant » ainsi des supporteurs burkinabè à Loumbila. Nous les avons interrogés après le match.
Les Étalons sont éliminés de la 34e Coupe d’Afrique des Nations après leur défaite, 2-1, face aux Aigles du Mali. Cette élimination «déplaît» plus d’un supporteur burkinabè. A Loumbila, la «déception est grande» et se lit sur le visage des amoureux du ballon rond. Éric Zongo est «mécontent» de la prestation du onze national burkinabè. «Je suis déçu des résultats. La prestation de l’équipe n’est pas du tout satisfaisante. Il n’y a pas d’attaquant qui puisse créer le danger dans le camp malien. Et le rythme du match est trop lent. On attendait mieux que ça», s’insurge M. Zongo.
C’est même son de cloche chez Rufin Compaoré, qui exprime sa déception. «J’ai suivi le match mais la prestation des joueurs n’a pas été du tout satisfaisante. C’est une grande déception pour moi. Ils sont allés à cette CAN pour honorer le drapeau du pays. Ils devraient se donner corps et âme pour vaincre l’adversaire. Ils n’ont pas créé beaucoup d’occasions de but. Ils tuent le jeu en mettant un rythme trop lent, qu’ils ne réussissent pas à s’imposer vraiment», regrette-t-il.
Beda Nazer se veut encore plus ferme. «Je n’ai pas beaucoup à dire. La fédération doit chasser l’entraîneur. Il doit même plus revenir ici», soutient-il.
Le premier but malien a été inscrit suite à un contrôle manqué du défenseur burkinabè Edmond Tapsoba dès la deuxième minute du match. «En tant que défenseur, ça peut arriver. Mais Edmond n’a pas été à la hauteur. Il n’a vraiment pas fait son job», estime pour sa part Éric Sawadogo. «Je souhaite que la fédération change l’entraîneur. Lui aussi, il est mou. C’est regrettable qu’un entraîneur s’assoit et observe les joueurs sur le terrain», ajoute-t-il.
Rufin Compaoré pointe plutôt du doigt la fédération burkinabè. «Il y a des problèmes au niveau de la FBF, ce qui joue sur l’équipe. Il faut que ces problèmes soient résolus et il faut changer de sélectionneur», conclut-il.
Par Issa Sidwayan TIENDREBEOGO