L’ancien président de la République fédérale du Nigéria, le Général Yakubu Gowon, l’un des pères fondateurs de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a appelé, le mercredi 21 février 2024, à Abuja, pour la levée des sanctions contre les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).
L’ex-chef d’État de la République fédérale nigériane, le Général Yakubu Gowon a appelé, le mercredi 21 février 2024, à Abuja, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) de faire changer d’avis l’Alliance des États du Sahel (AES) sur sa volonté de quitter l’organisation sous régionale.
Selon l’ancien président du Nigéria (1966 à 1975), «la CEDEAO est plus qu’une coalition d’États. C’est une communauté établie pour le bien des peuples, fondée sur une histoire, une culture et une tradition partagées», a-t-il lancé.
Appelant à la levée des sanctions vis-à-vis des régimes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger, le dernier vivant des 15 pères fondateurs du regroupement interétatique créé le 28 mai 1975, n’a pas caché son amertume sur une probable dislocation de l’organisation.
«Ni ma génération, ni les générations actuelles ou futures ne pardonneront l’éclatement de notre communauté», a mis en garde l’ancien dirigeant de la première puissance économique et militaire de la région ouest-africaine.
Une sortie sur le bras de fer engagé, depuis mi-septembre 2023, entre les pays dits de l’Agence des États du Sahel et le regroupement économique et financier de la sous-région. À ce jour, les pays de l’AES pointent du doigt une non-assistance dans une crise socio-sécuritaire qu’ils traversent depuis plusieurs années déjà tandis que la Cédéao appelle à des retours à l’ordre constitutionnel et bien attendu à des élections démocratiques.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)
