Présents à Douala au Cameroun depuis dimanche dernier, des sportifs aux comptes des Championnats d’Afrique d’athlétisme, session 2024, s’indignent d’être livrés à eux-mêmes en terre d’accueil.
La 23e édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme se déroule, ces vendredi 21 et samedi 22 juin 2024, à Douala, la capitale économique du Cameroun. Sur place, les athlètes crient leur désarroi et disent être des laissés-pour-compte en raison de la « désorganisation » de la Fédération algérienne d’Athlétisme.
«Nous sommes confrontés à d’importantes difficultés ici en raison d’une mauvaise piste qui a été rafistolée. Les trois premiers couloirs sont en très mauvais état. Pas d’eau à boire à l’hôtel, les déplacements se font en Taxi et transport en commun public, tout ça à nos frais. Pour aller s’entraîner, au stade on est sans escorte policière», protestent beaucoup d’entre eux.
«Je suis blessée et déçue. La fluidité du transport est nulle. Mon équipe a dû prendre un taxi pour aller au stade pendant que d’autres équipes bénéficient d’une escorte policière», renchérit l’athlète olympique ivoirienne, Marie-Josée Ta Lou-Smith qui s’exprimait via X sur l’organisation du championnat d’Afrique au Cameroun.
En effet, atterrie en milieu de nuit à Douala (1h30 du matin) quelque temps plus tôt, la délégation ivoirienne n’a pu quitter l’aéroport de la ville économique camerounaise qu’à 6h, témoigne un responsable sportif.
La Confédération Africaine d’Athlétisme de l’année 2024, avec à sa tête le colonel Hamad Kalkaba Malboum du Cameroun, n’a pas accompli correctement la procédure d’accueil de visas pour les accompagnateurs, les athlètes, selon APRNEWS, une agence de Presse régionale basée à Abidjan. Du coup, les athlètes du continent se sentent, dans cette compétition, débarqués dans une incertitude absolue.
Pour rappel, les Championnats d’Afrique d’athlétisme, nés en 1979 à Dakar, sont une compétition biennale en plein air et fondés par la Confédération africaine d’athlétisme. Celle-là retient, chaque saison, un champion d’Afrique dans chaque discipline majeure de l’athlétisme sur le continent. Pour cette année,
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)